En 2017, le Festival de Cannes fête ses 70 ans, un âge désormais vénérable mais aussi en l’espèce, un prétexte pour s’arrêter quelques instants sur la spécificité d’une manifestation, la deuxième plus médiatisée paraît-il, qui ne cesse d’aligner les paradoxes. Depuis sa première édition à l’automne 1946 – eh oui, le Festival ne se tenait pas au printemps en ces temps là – elle mêle les films les plus forts (souvent) aux mondanités les plus frivoles. Les artistes les moins contestables y sont assis à côté de vedettes d’une saison.