BASIC INSTINCT en VOD
- De
- 1992
- 123 mn



Disponible avec les tickets À LA CARTE
LOUER dès 2.99€
ACHETER dès 7.99€
Sharon Stone impose sa présence et finissait par nous faire oublier que l’enquête est bien menée par Michael Douglas. Et que le pic à glace est très efficace.
A San Francisco, la romancière Catherine Tramell est accusée du meurtre de son amant, sauvagement assassiné à coups de pic à glace, dans des conditions identiques à celles qu'elle a décrites dans un de ses livres. A mesure que l'enquête menée par l'inspecteur Curran progresse, et que chacun, lui compris, révèle sa part d'ombre, un jeu de dupes s'instaure.
Disponible avec les tickets À LA CARTE
LOUER dès 2.99€
ACHETER dès 7.99€
LOUER dès 2.99€
ACHETER dès 7.99€
- Policier / Suspense
- France | Etats-Unis
- - 12 ans
- VM - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
Les + de filmo
1 MIN AVANT
Peu d'images cinématographiques ont autant marqué les années 90 que celle, dans Basic Instinct, de la toison pubienne de Sharon Stone croisant et décroisant les jambes avec malice, face à un auditoire masculin pour le moins décontenancé. Sorti en 1992, ce film est le dixième du Hollandais Paul Verhoeven, mais seulement son troisième réalisé à Hollywood. Celui que l'on surnomme le « Hollandais violent » vient alors d'enchaîner deux succès au box-office, Robocop et Totall Recall, et se trouve, au début de la décennie Clinton, en pleine possession de ses moyens artistiques et financiers. Il parvient à insérer, dans des films commerciaux à large audience, ses thématiques de toujours que sont la réversibilité morale et la froide mécanique des corps, et les studios lui font pleinement confiance, malgré sa réputation sulfureuse, ou peut-être justement grâce à cette réputation.
Acheté par une petite société de production au scénariste star Joe Eszterhas, pour la somme collossale, à l'époque, de 3 millions de dollars, le script de Basic Instinct, ne pouvait donc rêver meilleur réalisateur que Paul Verhoeven. Pourtant, dès la préparation, les obstacles s'amoncellent, faisant même craindre à un moment la mort du projet. Tout d'abord, Verhoeven et Eszterhas se brouillent sur la direction à emprunter. Mais ils finissent par se rabibocher, si bien qu'ils décident après la sortie de Basic Instinct, de retravailler ensemble – ce sera Showgirls, grand film incompris au destin funeste. Ensuite, les puissantes associations homosexuelles de San Francisco, où se déroule le film, ont eu vent du projet, et lui reproche sa soi-disant homophobie. Ils multiplient alors les manifestations sur les lieux de tournage pour demander son arrêt pur et simple, créant malgré eux un buzz qui s'avérera financièrement bénéfique... Enfin, Paul Verhoeven a le plus grand mal à trouver une actrice disposé à jouer la sulfureuse Catherine Tramell, aux côtés de Michael Douglas. Toutes les stars féminines de l'époque sont approchés (Kim Basinger, Michelle Pfeiffer, Nicole Kidman ou Geena Davis), mais toutes refusent, effrayées par les scènes de nudité.
C'est une fois épuisée la liste A, que Verhoeven parvient à imposer au studio une jeune actrice qu'il a lui-même révélé deux ans plus tôt dans Totall Recall : Sharon Stone. Dès lors, la légende peut s'écrire.
Acheté par une petite société de production au scénariste star Joe Eszterhas, pour la somme collossale, à l'époque, de 3 millions de dollars, le script de Basic Instinct, ne pouvait donc rêver meilleur réalisateur que Paul Verhoeven. Pourtant, dès la préparation, les obstacles s'amoncellent, faisant même craindre à un moment la mort du projet. Tout d'abord, Verhoeven et Eszterhas se brouillent sur la direction à emprunter. Mais ils finissent par se rabibocher, si bien qu'ils décident après la sortie de Basic Instinct, de retravailler ensemble – ce sera Showgirls, grand film incompris au destin funeste. Ensuite, les puissantes associations homosexuelles de San Francisco, où se déroule le film, ont eu vent du projet, et lui reproche sa soi-disant homophobie. Ils multiplient alors les manifestations sur les lieux de tournage pour demander son arrêt pur et simple, créant malgré eux un buzz qui s'avérera financièrement bénéfique... Enfin, Paul Verhoeven a le plus grand mal à trouver une actrice disposé à jouer la sulfureuse Catherine Tramell, aux côtés de Michael Douglas. Toutes les stars féminines de l'époque sont approchés (Kim Basinger, Michelle Pfeiffer, Nicole Kidman ou Geena Davis), mais toutes refusent, effrayées par les scènes de nudité.
C'est une fois épuisée la liste A, que Verhoeven parvient à imposer au studio une jeune actrice qu'il a lui-même révélé deux ans plus tôt dans Totall Recall : Sharon Stone. Dès lors, la légende peut s'écrire.
Dans le même genre vous pouvez trouver SLIVER ou encore VERTIGO .