Parce que Sergio Leone signe l'un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma.

Parce qu’entre les dialogues de Michel Audiard, la mise en scène de Gilles Grangier et la générosité de Jean Gabin et Bernard Blier, on ne sait plus où donner de la tête.

Parce que ce classique de Steven Spielberg fut salué dès sa sortie par des anciens combattants affirmant que la reconstitution très réaliste du débarquement de Normandie est l'un des points forts du film.

Parce que vous devez voir ce film avec cette idée en tête : le personnage de Jennifer Lawrence serait Mère nature, la Terre abusée par Dieu et les humains.

Parce que c'est le Nikita sud-coréen !

Parce que le concept est tenu jusqu’au bout: le film est quasiment muet, tout en étant parfaitement terrifiant !

Parce qu'en n'étant ni une parodie ni un pastiche, ce western spaghetti aussi drôle que beau célèbre ce que le genre a de purement mythologique.

Parce que Daniel Day-Lewis a remporté l'Oscar et le Golden Globe du meilleur acteur.

Parce que le polar de Jane Campion s'inspire autant de French Connection que de Taxi Driver.

Parce que El Dorado est la synthèse parfaite du génie d'Howard Hawks avec John Wayne, Robert Mitchum et James Caan en passeurs idéals.

Parce que Rachel Weisz et Rachel McAdams excellent dans ce film qui entend bien briser les tabous et les interdits.

Parce que le film a déchainé l'enthousiasme du public espagnol plus que français

Parce que Trintignant est terrifiant quand il joue  les ennemis publics n°1.

Parce que le film passe désormais pour celui qui a prédit le coronavirus.

Parce que ce film puissant, qui a valu un Oscar à Jodie Foster, raconte les ravages de la culture du viol avec une précision clinique.

Parce que ce huis-clos angoissant est une incroyable réussite, un cauchemar rempli de surprises et de rebondissements ahurissants.

Parce que cet implacable plan-séquence chilien d’1h26 va vous faire perdre la tête.

Parce que le souvenir du gang des tractions avant (et pour Delon frisé !).

Parce que le film transpose Tchekhov en remplaçant le théâtre par le cinéma.

Parce que c'est l'une des plus terrifiantes expériences cinématographiques de ces dernières années.

Parce qu'avec ce brillant premier long métrage, Lukas Dhont a obtenu la Caméra d'or au Festival de Cannes en 2018.

Parce qu'on y retrouve un trio inédit qui va aller de situations délicates en révélations inattendues...

Parce que ce drame familial prend parfois des accents de thriller hitchockien

Parce qu'il s'agit sans aucun doute du plus beau rôle de Kristen Stewart, qui est de toutes les scènes, et même de tous les plans.

Pour Delon et Gabin bien sûr, mais aussi Depardieu dans une de ses premières apparitions.

Parce que ce premier film pop et acidulé porte sur un sujet de société encore très actuel.

Parce que Paul Préboist y joue face à Georges "Arsène Lupin" Descrière.

Parce que le film de Jaume Balaguero, hommage à Fenêtre sur Cour, use du voyeurisme pour que le spectateur questionne tout ce qu'il voit.

Parce que Mickey Rourke laissa sa place au dernier moment à Woody Harrelson.

Parce que Julianne Moore est impayable en épouse scandinave raide et coincée.

Parce que le film a pour le moins suscité la polémique lors de sa projection à Cannes, spectateurs quittant la salle d’un côté, longue standing ovation de l’autre.

Parce que ce film réussit à transformer la recette classique du film noir pour lorgner du côté de la contemplation mélancolique.

Parce que la naïveté d'Emily Watson est accentuée par la réalisation froide de Lars von Trier.

Parce que ce film a raflé pas moins de neuf Magritte, l'équivalent belge de nos César.

Parce qu'il s'agit d'un film d'horreur psychologique minimaliste, d'un film d'enfermement.

Parce que c'est une histoire vraie extraordinaire de courage et d'humanité pendant la Seconde Guerre mondiale.

Parce que la mélancolie américaine aura rarement été aussi bien filmée que par Wong Kar-wai.

Parce que derrière la question du sexe et de la dépendance, c’est un film sur la morale ou sur la perfection musicale de Bach.

Parce que l’époustouflant tandem Sandrine Bonaire Isabelle Huppert a pleinement mérité son double prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1995.

Parce qu'il n'y a pas que les films Blum House qui ont renouvelé le cinéma horrifique : ce cas espagnol prouve la vigueur du genre bien au-delà d'Hollywood...