Films Policier et suspense

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Parce que le film a fait l'ouverture du Festival de Cannes et a valu un Oscar à Frances McDormand.

Parce que l’époustouflant tandem Sandrine Bonaire-Isabelle Huppert qui porte ce grand Chabrol a pleinement mérité son double prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1995.

Parce que Roman Polanski a délibérément donné le rôle du tortionnaire présumé à Ben Kingsley, connu pour ses rôles très positifs, afin de surprendre le public.

Parce que Run and Kill (1993) de Billy Tang mélange les genres cinématographiques avec une vitalité inouïe.

Parce que Sylvester Stallone reprend la main, dans un moment difficile de sa carrière, en guide de montagne traquant les méchants réfugiés dans les cimes.

Parce que c'est le remake de L'énigme du Chicago Express, film noir majeur des années 50.

Parce que c'est l'un des films les plus étranges et les plus passionnants de Cronenberg !

Parce que le cinéma urbain allemand des années 80 pouvait rivaliser avec les séries B américaines badass.

Parce que c'est une porte d'entrée aussi fascinante que percutante vers le méconnu cinéma australien des années 80.

Parce que c’est une satire jouissive du film de mafia multirécompensée aux Golden Globes et aux Oscars.

Parce que dans ce tourbillon de violence, Tsui Hark dresse le terrifiant portrait d’une jeunesse nihiliste dépourvue d’espoir et de rêve d’ailleurs.

Pour la rencontre entre une star camerounaise (Alphonse Beni), le meilleur clone de Bruce Lee (Bruce Le) et... le couturier Paco Rabanne (dans le rôle moustachu de Paco).

Parce que cette suite directe du premier El Pico reprend les mêmes personnages déchus pour un nouvel opus, encore plus violent et plus provoquant.

Parce que Blasfighter, l'exécuteur est le meilleur ersatz des sous Rambo italiens produits à la chaîne dans les années 80.

Parce que pour la première fois, Coluche, en triste pompiste, n'y faisait pas rire

Parce ce film culte (et inédit en France) offre une vision crue, âpre et réaliste de la consommation de drogue chez les ados dans l'Espagne des années 80.

Parce que le tournage du film en Louisiane ne fut pas une mince affaire et que ça se sent !

Parce que le film ouvre différents thèmes qu'Olivier Assayas approfondira ensuite

Parce que ce film est comme une promenade cauchemardesque dans le Berlin Ouest du début des années 1980.

Parce que les films de prison pour femmes des années 1970-80 étaient un bon prétexte pour dénuder des actrices.

Parce que Marlène Jobert y est le seul élément féminin dans une histoire pourtant trés virile

Parce que la cupidité des dirigeants d’entreprise n’est pas nouvelle.

Parce que Delon y cite Paul Valery ("la société a deux ennemis, le désordre et l'ordre")

Parce qu’il n'y a pas vilain plus vilain que Vitali, le méchant joué par Helmut Berger.

Parce que Patricia Highsmith, l'auteur du roman fut étonnée de voir ses personnages incarnés par Depardieu et Miou Miou

Parce que Tomas Milian est génial en ancien ripoux devenu flic à l’hygiène douteuse, sorte d’alterego crasseux d’Al Pacino dans Serpico.

Parce que le souvenir du gang des tractions avant (et pour Delon frisé !).

Parce que le film remet en question les outrages de la police pendant les années de plomb, oscillant entre gags légers et violence rare (presque gore) pour un polar italien.

Parce que l'amateur de cinéma ne pourra jamais se remettre de De Niro faisant exploser des poubelles à la dynamite.

Parce que Turin y est vedette à part entière, comme Mastroianni, Trintignant et Bisset.

Parce que Trintignant est terrifiant quand il joue  les ennemis publics n°1.

Parce que le personnel du train utilisé dans le film s'est déplacé spécialement pour celui-ci.

Pour Delon et Gabin bien sûr, mais aussi Depardieu dans une de ses premières apparitions.

Parce que le couple Nadine et Jean-Louis Trintignant (elle réalisatrice et lui acteur) a tourné ensemble cinq long-métrages de cinéma, un court et deux téléfilms.

Parce que c'est le face à face au sommet entre les deux plus grandes stars françaises, Belmondo et Delon.

Parce que Maurice Ronet joue un parachutiste assassin, rôle qu'il tenait déjà une quinzaine d'année plus tôt dans "Ascenseur pour l’échafaud" de Louis Malle.

Parce que l'acteur Guy Madison est le seul authentique Américain du film, tous les autres noms à consonance anglo-saxonne du générique sont les pseudonymes de l'équipe italienne.

Parce que c'est l'un des plus beaux et impressionnants films sur la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale

Parce que ce film d'espionnage, qui fait la part belle à son personnage féminin, a été le grand vainqueur de la 7e cérémonie des Golden Horse (les Oscars taïwanais).

Parce que le film est tiré de "Messieurs les hommes", 1955 Fleuve Noir Spécial Police N°67

Parce que Serge Gainsbourg a gardé ses cheveux pour jouer le rôle du Chef des Chauves.

Parce que le film de Melville a influencé aussi bien John Woo que Jarmusch et Winding Refn

Parce que ce polar en noir (et blanc) est signé par un étonnant metteur en scène autrichien, qui a réalisé des comédies, des films d'horreur mais aussi des westerns !

Parce que Jess Franco a tourné plus de 200 films mais que celui-ci était un de ses préférés.

Parce que pour la première fois, un film adaptait San Antonio, il aura peu de descendance

Parce que ce fleuron de l'Euro Spy (le film d'espionnage-action européen des années 1960) a pour héros l'agent Super 7, auquel il ne manque que le 00.

Parce que ce chef-d’oeuvre de Luis Buñuel présente l’un des personnages féminins les plus fascinants de l’histoire du cinéma.

Parce que Mitraillette Kelly reste l'un des meilleurs films de Roger Corman, roi de la série B hollywoodienne.

Parce qu’entre les dialogues de Michel Audiard, la mise en scène de Gilles Grangier et la générosité de Jean Gabin et Bernard Blier, on ne sait plus où donner de la tête.