Multiplexe

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Parce que comme souvent dans le cinéma de Yerzhanov, c’est un film hanté : par le passé, par des esprits qui refusent de quitter le monde des vivants.

Parce que cette suite est encore plus spectaculaire, touchante et riche que le premier opus déjà excellent.

Parce que cette histoire digne des frères Coen fait passer les aventures de Very Bad Trip pour une soirée Monopoly-tisane.

Parce que c'est l'oeuvre folle et hilarante d'un génie finlandais qui gagne à être connu.

Parce que c’est un film majeur qui demande au spectateur de se mettre dans la peau d’un aveugle, de le suivre, de le comprendre.

Parce que cette histoire de passage à l'âge adulte parle avec justesse de l'adolescence, de ses colères, de ses angoisses et de sa fougue.

Parce que ce thriller à combustion lente brosse le portrait tout en nuances d’une Turquie loin des cartes postales.

Parce que Carter Smith prouve que le cinéma d’horreur indépendant a encore de belles heures devant lui.

Parce que ce film d’animation, qui parle de l'Angola de 1995, en pleine guerre civile, et de l'Angola de 2011, où la liberté d'expression est encore menacée, est, disons le, important.

Parce que c'est le premier film en tant que réalisateur de l'acteur Charlie Day (la série "Philadelphia"). Il joue aussi le rôle principal, entouré de ses amis stars.

Parce que quatre ans après la sortie du désormais grand classique Midsommar, Ari Aster soigne son retour avec un film absolument vertigineux.

Parce qu’il est impossible de rester insensible à cette histoire touchante d’une prof d’éducation physique obligée de cacher sa sexualité pour garder son emploi et sa respectabilité dans l’Angleterre de Thatcher.

Parce que Julie Gayet, actrice, productrice, féministe, fait face avec courage et talent à une problématique dont elle constate chaque jour les effets dans le milieu du cinéma.

Parce que c'est l'une des plus terrifiantes expériences cinématographiques de ces dernières années.

Vera Belmont, réalisatrice de ROUGE BAISER et MARQUISE, réussit son incursion dans l'animation.

Parce que le travail sur le son est extrêmement important dans le film : évocateur, insupportable ou diffus, il est un personnage essentiel du récit...

Parce que c'est un petit bijou et une prouesse technique digne des grandes sagas hollywoodiennes.

Parce que Carlos Saura a déjà signé plusieurs films où il met en valeur la danse et notamment Les Noces de Sang et Carmen.

Parce que cette suite au célèbre film d'animation adulte va encore plus loin que son prédécesseur, ce qui n'est tout de même pas peu dire.

Parce que la rédemption peut devenir une drogue douce pour les enfants de la rue.

Parce que cette comédie hilarante au rythme effréné explore avec intelligence la pression sociale qui entoure le couple, et propose joyeusement de s’en affranchir.

Parce que Marcelo Gomes, grand cinéaste brésilien, réalise ici son grand chef-d’oeuvre, ode aux femmes et à leur liberté.

Parce que ce premier film d’une réalisatrice italienne rappelle les débuts de Sofia Coppola.

Parce que l’addiction est un grand sujet de cinéma.

Parce que la vie regardée à hauteur d'enfant aura toujours des choses à nous apprendre.

Parce que cette histoire incroyable de double vie est authentique et a défrayé la chronique au Québec.

Parce que Louis Talpe a réduit son IMC de 17 à 7 en moins de six semaines pour le film.

Parce que Marina Fois et Benjamin Voisin embarquent dans un road-movie à la fois burlesque et dramatique.

Parce que la réalisatrice a découvert son actrice principale après l'avoir vu danser.

Parce qu'il s'agit d'un véritable OVNI cinématographique nippon qui parvient à conjuguer le pessimisme de la science-fiction actuelle avec l'humour et l'humanité de personnages faits de tôle et de papier mâché.

Parce que ce film touchant en appelle autant au devoir de mémoire qu'au sens de l'aventure chez des gamins frappés par l'Histoire.

Parce que les étendues brésiliennes offrent un décor à la fois exotique et oppressant à ce véritable thriller social...

Parce que, certes méconnu, il s’agit pourtant de l’un des plus grands et des plus intenses rôles de Karin Viard, l’une de nos plus importantes actrices.

Parce que ce film d’épouvante, qui joue sur la figure du loup-garou, prouve que l’horreur naît parfois plus du son que de l’image.

Parce qu'il faut découvrir le talent et la beauté de Lou Lampros.

Parce que ce film choral sur la condition féminine en Bulgarie est un authentique coup de poing qui parle, bien sûr, de toutes les femmes du monde.

Parce que ce mélodrame situé au Brésil confirme l’actrice portugaise Maria de Medeiros comme une cinéaste engagée.

Parce que ce thriller dénonce bruyamment et violemment les violences faites aux femmes amérindiennes aux États-Unis.

Parce que le film ne sombre jamais dans la vulgarité ou la facilité malgré le sujet délicat.

Parce que le personnage de Jeff est l'un des tout derniers rôles interprétés par le comédien Jean-François Stevenin, décédé avant la sortie du film.

Parce que c'est un huis clos sobre et accrocheur, aux personnages humains et complexes.

Parce que ce premier film de Daniel Brühl est une comédie noire pleine de tensions et d'autodérision

Parce que ce film basé sur un livre-enquête jette un nouveau regard sur les meurtres des rappeurs Tupac Shakur et The Notorious B.I.G.

Parce que ce film entre la science-fiction et le polar offre un rôle sur mesure à Guy Pearce.

Parce que ce projet attendait depuis des années d'être tourné. Quand Dylan Penn a finalement accepté, tout a enfin pris son sens...

Parce que c’est la double vie d’une jeune fille dans un pays tiraillé entre conservatisme et désirs contemporains.

Il est rare que le cinéma s'intéresse au destin des migrants une fois qu'ils sont arrivés à destination...

Pour son premier long métrage la réalisatrice Shannon Murphy a décroché le Prix Jeunes Talents de Women in Motion, un prix qui consacre les créatrices qui font avancer la cause des femmes.

Parce que c'est une belle ode à l'indépendance et un modèle de comédie réussie.

Parce que ce film argentin met en scène quatre octogénaires déchaînés !

Parce que derrière ce titre énigmatique se cache un film doux et très juste sur le deuil.

Parce qu’un road movie n’a jamais aussi bien porté son nom !

Parce que la pureté de la relation humaniste entre un père et son fils y est représentée.

Parce qu'il s'agit d'un des meilleurs rôles de Matthias Schoenaerts.

Parce que cette plongée dans la nuit de Los Angeles montre un monde désenchanté, presque nihiliste.

Parce que sa violence fun et décomplexée rappelle le cinéma de Kitano

Parce que Catherine Frot est définitivement l'une de nos plus grandes actrices-autrices.

Parce que, sélectionné en compétition officielle à la Berlinale 2020, Paula Beer y remporte l'Ours d'argent de la meilleure actrice.

Parce que ce classique du film de Kung-fu rassemble les meilleurs acteurs du genre, dont un Donnie Yen quinquagénaire en grande forme.

Parce que ce film est à l’image d’un coucher de soleil, beau et triste, majestueux, intense, éphémère.