DARK SKIES

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3 ans après Légion et 2 ans après Priest, Scott Stewart fait son retour avec un film à plus petit budget : Dark Skies. Fini les anges et les démons en guerre sur la Terre et adieu les prêtres qui combattent les vampires, ici ce sont les extraterrestres qui viennent jouer les troubles fêtes.

Dans une maison résidentielle tranquille, la famille Barret vit des jours heureux. Mais petit à petit, Daniel et Lacey sont témoins d’événements étranges et dérangeants au sein même de leur demeure. Ils découvrent alors que leur fils de 6 ans a été marqué par des extraterrestres qui projettent de l’enlever. Mais les Barret ne comptent pas se laisser faire.

Dans la lignée d’Insidious de James Wan et de Sinister de Scott Derrickson, Dark Skies s’intéresse à l’ennemi qui vient de l’intérieur, de cette zone soit disant protégée qu’est la maison. Se protéger et s’isoler devient une sorte de nécessité pour cette famille, sauf que derrière votre porte d’entrée, personne ne vous entendra crier.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver INSIDIOUS DE JAMES WAN (Dans les deux films, les présences maléfiques s'en prennent à l'un des enfants d'une famille.) ou encore SINISTER DE SCOTT DERRICKSON (Il s'agit de la boîte de production et d'un univers similaire).

Notre maison ne serait-elle plus le "Home, sweet home" que l’on croyait ? Notre chez-nous n’est-il plus ce lieu sûr qui nous protège du danger de l’extérieur ? C’est en tout cas ce que semble dire la boite de production Blumhouse Productions qui est à la tête de films comme Insidious, Sinister, la saga des Paranormal Activity ou encore Dark Skies. Le point commun de ces longs métrages ? Des petits budgets et des récits horrifiques où des personnages, apparemment sans histoire, se retrouvent pris dans une série d’événements terribles au sein même de leur maison.

Que ce soit les fantômes, les entités démoniaques ou les extraterrestres : tous parviennent à s’immiscer dans le quotidien, dans les détails de la vie courante, quittes à rendre fous les protagonistes, incapables de lutter contre l’indicible. Une façon pour ces films, dont Dark Skies est une énième variante, de parler de l’ennemi intérieur. Si ce n’étaient ces phénomènes extraordinaires et/ou extérieurs, on assisterait simplement à des drames où des humains tombent dans la folie, commettant des actes ignobles. Dark skies, en particulier s’intéresse à la paranoïa extrême qui gangrène les Etats-Unis poussant presque les citoyens à se surarmer et à se renfermer, au risque de devenir un danger pour les autres, mais surtout pour eux-mêmes.

Si ce sujet n’est pas nouveau, mais fait son grand retour dans les années 2010, il l’est pour le réalisateur Scott Stewart. Ce sujet plus intimiste est à l’opposé de ses films précédents, grandes odyssées bibliques confinant au nanar n’ayant pas su convaincre le public en salles. Mais l’autre changement, pour ce cinéaste, est le budget. Celui-ci est donc passé de 60 millions pour Priest à 3,5 pour Dark Skies. Une économie de moyen qui permet au réalisateur de revenir à l’essentiel. Pas d’effets spéciaux hasardeux, pas de discours théologiques ici, juste une histoire sans grande originalité, mais bien exécutée.

"Par le producteur de Paranormal Activity et Insidious" , un argument de vente qui s’il est efficace auprès du cinéphage le sera tout de suite moins auprès du cinéphile, encore plus s’il est familier du genre épouvante/abductions. C’est donc avec de certains aprioris ...

"Par le producteur de Paranormal Activity" et d'Area 51 (mais je ne l'ai découvert qu'après, seulement). Et pourtant, je me suis quand même lancé dans le film. Par ennui. Un énième film d'extra-terrestres, un truc bien chiant, qui traîne en longueur, sans aucun effet de ...

En voilà un film sympa, si le sujet vous passionne (ou du moins si il ne vous déplaît pas), allez y sans crainte! vous avez aimé Signes, vous apprécié les X-Files, on est dans ce registre, par contre si vous êtes allergique aux histoires de petit bonhommes vert (ou gris ...