IL ÉTAIT UNE FOIS UN FLIC en VOD
- De
- 1972
- 92 mn
- Comédie
- France | Italie
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
“Dans la police moderne, on s'amuse tellement bien entre flics qu'on pourrait se passer des gangsters !” Cette réplique, empruntée au film que vous allez voir, résume bien son argument : l’histoire d’une guerre des polices - la française et l’américaine - en concurrence pour faire tomber un réseau de trafic de drogue. Une comédie policière avec le regretté Michel Constantin, mélange unique de raideur et de bonhomie pour ce rôle de poulet infiltré, obligé pour les besoins de son enquête de passer pour un mari et un père de famille modèle.
Derrière la caméra, Georges Lautner l’homme des Tontons flingueurs, réussit une nouvelle fois ce qu’il fait de mieux, à savoir nous faire rire à coups de répliques bien senties et de situations inextricables. Il est aidé, il est vrai, par un tout jeune coscénariste à l’époque, appelé à devenir à son tour le roi de la comédie. J’ai nommé Francis Veber avec lequel Lautner écrivit un peu plus tard La Valise, toujours avec le couple Michel Constantin-Mireille Darc et toujours aussi drolatique.
En vrac, ajoutons encore que Il était une fois un flic est l’adaptation d’un roman policier édité au Fleuve Noir et écrit par Richard Caron, auteur quelques années plus tôt de Banco à Bangkok pour OSS 117 également porté à l’écran. Au côté de Lautner soulignons la présence de celui qui était depuis des années son fidèle assistant, Robin Davis qui à la fin des années 70 connaîtra son heure de gloire comme metteur en scène avec La guerre des polices. Enfin, soyez attentif, car un certain A.D., non crédité au générique, fait une courte apparition clin d’oeil…
Dans le même genre vous pouvez trouver DONNIE BRASCO (Le cinéma a souvent mis en scène des flics infiltrés, voici un autre exemple, à une autre époque, mais dans un contexte qui n'emprunte jamais à la comédie !) ou encore FRENCH CONNECTION (Un an avant Lautner, la guerre des polices française et américaine autour du trafic d'héroïne mise en scène par William Friedkin.).