LES BRONZÉS FONT DU SKI

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Popeye, le dragueur beau gosse mais looser, Gigi et Jérôme, désormais mariés, Christiane l’esthéticienne, Nathalie et Bernard, réconciliés et toujours aussi insupportables, Jean-Claude Dusse, empêtré dans son désert affectif et ne parvenant jamais à conclure… Toute l’équipe du Splendid, qui a fait le succès commercial des Bronzés en 1978, revient un an après pour une suite. Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Michel Blanc, Dominique Lavanant, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel et Christian Clavier reprennent leurs rôles, abandonnent le soleil du Club Méd pour la neige d’une station de montagne.

La satire est toujours acerbe, avec l’esprit bête et méchant qui soufflait dans le précédent film. Elle s’attache à la bêtise des personnages. Michel Blanc en dragueur maladroit et vulgaire peaufine son rôle repoussant, le plus abouti des caractères, sur lequel les gags les plus dévastateurs s’acharnent. On rit aussi de tout le microcosme vacancier d’une station de sports d’hiver, depuis la cupidité des commerçants à la beaufitude satisfaite des clients.

Autre membre du Splendid, Bruno Moynot tient un nouveau rôle, celui d’un Monsieur Météo de la télévision, prétentieux et râleur. S’ajoute à la bande un second rôle chevronné, Maurice Chevit, sénior prétendant de Lavanant et amateur de blagues. Remplaçant un acteur local au pied levé, Roland Giraud fait une courte apparition en mari cocu.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BRICE DE NICE ou encore LES BRONZÉS .

Les Bronzés et cette suite s’inscrivent dans un courant satirique du cinéma comique français : le film de vacances. On pense évidemment aux Vacances de Monsieur Hulot, mais aussi à toute une série de films comme Ces sacrées vacances, Le Village magique, Les Vacanciers. Il s’agit souvent d’un comique d’observation, dans une vision attendrie du Français moyen. Les acteurs du Splendid apportent au genre la férocité qui explosera dans Le Père-Noël est une ordure.

Après le colossal succès des Bronzés, l’équipe du Splendid, toujours dirigée par Patrice Leconte, ne souhaite pourtant pas tourner cette suite. Elle se laisse convaincre par les arguments d’Yves Rousset-Rouard, le producteur. Ce dernier adore les suites, puisqu’on lui devait déjà la série des Emmanuelle. Si le scénario est trop décousu, n’évitant pas certains poncifs, les personnages existent.

Malgré un résultat au box-office moins fort que le premier, Les Bronzés font du ski totalise 1,5 millions de spectateurs. Surtout, il confirme le génie comique des acteurs du Splendid, qui vont tous rencontrer le vedettariat dans les années 1980, reconstituant des , comme Lhermitte et Blanc avec Marche à l’ombre, et continuant en solo, passant même, au moins une fois, à la réalisation.

En 1978 triomphait un film intitulé "Les bronzés",écrit et joué par une bande de jeunes acteurs renommés dans la mouvance du café-théâtre parisien qui se produisait au Théâtre du Splendid.Naturellement une suite a été rapidement envisagée et "Les bronzés ...

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