FURIA À BAHIA POUR OSS 117 en VOD
- De
- 1965
- 98 mn
OSS 117 est envoyé en mission en Amérique latine, pour tirer au clair une sombre histoire de crimes politiques. Ayant atterri à Rio, il échappe à plusieurs traquenards, ce qui voudrait dire qu’il est sur la bonne piste. Il devient l’ami d’une jolie Brésilienne et part avec elle dans la forêt amazonienne où les Indiens cultivent une plante mystérieuse qui permet d’annihiler...
- Aventure / Action
- France | Italie
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, a bien failli ne pas survivre aux années 60, à l’instar du yé-yé, du houla-hoop et des scoubidous. Mais il a été ressuscité par Michel Hazavanicius qui en l’espace de deux films, avec Jean Dujardin dans le rôle-titre, avant que le tandem ne triomphe en se livrant à un autre exercice de style, The Artist, lui a donné une nouvelle jeunesse. Un bon prétexte, un excellent prétexte même pour se pencher sur ce frère mal-aimé de James Bond - ils sont frères en littérature, pas dans la vie -, ce frère mal-aimé donc qui est en fait un grand frère.
Car le petit OSS est né en 1949, soit quatre ans avant que ne sorte le petit 007 de l’imagination de Ian Fleming. C’est Jean Bruce qui a créé le personnage, après avoir rencontré le véritable agent de l’OSS, the Office of Strategic Services, l’ancêtre de la CIA, un certain William Langer lors de la libération de Lyon. Malgré son patronyme à consonance anglo-saxonne, Jean Bruce était français, en fait il s’appelait Jean Brochet. Mais malgré son nom à rallonge, notre Hubert Bonisseur de la Bath est américain, ses ancêtres ayant fui la France pendant la Révolution, pour garder la tête sur les épaules. Ayant un peu d’avance sur son collègue James Bond sur le plan littéraire, OSS 117 a conservé son avantage en se tournant vers le cinéma. OSS 117 n’est pas mort, de Jean Sacha date de 1957, alors qu’il faudra attendre 1962 pour voir 007 s’en prendre au docteur No.
Furia à Bahia pour OSS 117 est adapté d’un roman au titre plus sobre, Dernier quart d’heure. Il date de 1965, soit deux ans après que L’Homme de Rio ne consacre le Brésil comme terre d’aventures. Nous ne dirons rien ici des multiples rebondissements qui émaillent ce film d’action décontracté, mais qu’on nous permette de louer la beauté des paysages brésiliens. Philippe de Broca avait fait voir du pays à Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléac deux ans plus tôt. André Hunebelle n’a pas à être jaloux. Les scènes de Frederick Stafford et Mylène Demongeot devant les chutes d’Iguazu, à la frontière argentine, sont impressionnantes. Mylène Demongeot avait d’ailleurs été impressionnée quand un vieil autochtone l’avait conduite en barque à travers un dédale de rochers à deux pas des chutes. Qui a dit que le cinéma était un métier de tout repos ?
Dans le même genre vous pouvez trouver OPÉRATION TONNERRE (OSS 117 est un cousin français de James Bond.) ou encore L'HOMME DE RIO (C'est le même mélange d'action et d'humour dans le même cadre, le Brésil.).