AMERICAN NIGHTMARE 4 : LES ORIGINES

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Si vous aviez loupé le début, rassurez-vous, le film qui va suivre n’est justement pas une suite mais plus exactement le commencement de ce qu’il y avait avant les numéros 3, 2 et 1… Comment ça « c’est pas très clair » ? Bon, alors tout simplement : American nightmare 4 est ce qu’on appelle un « prequel » autrement dit le prologue de la saga. Ca va mieux ?

Nous voici donc en 2014 au début du règne des Nouveaux Pères Fondateurs, régime autoritaire ayant pris le pouvoir aux Etats Unis. Pour enrayer la criminalité galopante pour cause de crise économique, les autorités décident de permettre durant une nuit à tout à chacun de satisfaire ses pulsions violentes en zigouillant son prochain. L’expérience est d’abord un succès avant de s’étendre et de dépasser, comme c’était malheureusement prévisible, les espérances les plus folles de ses créateurs…

Visionnaire, effrayant et redoutable : ce 4e volet est aussi le plus gros succès de la série de film, annonciateur déjà d’un N°5…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GET OUT (Une soirée en famille, une nuit où tout est permis : des moments hors du temps qui soudainement laissent éclater la plus sourde des violences...) ou encore AMERICAN NIGHTMARE (Après avoir découvert le prequel, rien de tel que de revoir la suite de la saga...).

Traiter le mal par le mal, la violence par la violence. C’est tout l’enjeu des producteurs de la saga American nightmare, dont l’idée était de montrer les ravages de l’anarchie pour mieux en combattre les symptômes. Le souci, c’est que les études faites à la sortie des 4 films de la série les ont un peu effrayés : les spectateurs sondés exprimant d’abord leur jubilation à voir les personnages se faire disperser façon puzzle plutôt qu’une prise de conscience du péril…

Pour le cinéma, ces moments de crise populaire flirtant avec la guerre civile, sont l’occasion de rendre compte de l’inquiétude d’une époque. On peut y voir de la science-fiction, il s’agit en fait d’un signal d’alerte face à une réalité déjà en mouvement… Parmi les exemples marquants de ces dernières décennies, citons évidemment Fight club de David Fincher, dans lequel Brad Pitt et Edward Norton trouvent en participant à des combats clandestins l’occasion de défouler leurs pulsions violentes, sur fond de paranoia, de troubles de la personnalité et de révolte qui gronde à plus grande échelle… Dans Les fils de l’homme avec Clive Owen et Julianne Moore, Alfonso Cuaron montre un Royaume Uni qui n’a jamais aussi mal porté son nom, en proie au chaos, ravagé par la maladie et la guerre et dont la population est devenue stérile. Fresque onirique et politique virtuose signée du futur réalisateur de Gravity et Roma…

La réalité à également inspiré cette thématique, notamment en France où le mouvement anarchiste à plusieurs fois bousculé l’ordre établi. C’est le cas dans La bande à Bonnot de Philippe Fourastié en 1968 : le film retrace la carrière violente d’un groupe d’asociaux idéalistes dont les méfaits avaient un temps mis leurs congénères en émoi au début des années 1910 avant d’être abattus ou arrêtés par la police. Signalons aussi au rayon comédie le film de Coline Serreau La belle verte sorti en 1996, qui raconte comment une extraterrestre venant visiter notre planète, découvre une situation écologique et économique désespérée…  

Un incroyable film terrorisant et effrayant qui montre la manipulation et le mensonge sur lequel est basé la Purge. James DeMonaco quitte la réalisation pour passer à l'écriture. Très beau à voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5 ...

The First Purge ou American Nightmare 4: Les Origines en VF est vraiment l'aboutissement de la saga. Ici, tout est politique. La forme ne sert que le fond, qui est le propos du scénariste et créateur de cette histoire, James deMonaco. Tout est plus radical, plus clair, plus premier ...

un film qui vous presente a la fois une partie de gens qui veulent rester en vie et d autres psychopate qui s en battent totalement de leur vie et purge d une maniere tres precise donc j aime an4 mais il aurait pu etre mieux ...