TRANSFORMERS: RISE OF THE BEAST en VOD
- De
- 2023
- 122 mn
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- Aventure / Action
- Canada | Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
PARCE QUE
Remontons quelques années en arrière. En 2007, la franchise Transformers fait une entrée fracassante au cinéma avec un premier opus réalisé par le maître des explosions, Michael Bay en personne. Shia Labeouf et sa voiture qui se transforme en redoutable guerrier de métal, Bumblebee, enflamment le grand écran, tout comme l’actrice Megan Fox trifouillant un moteur en mini-short. Quatorze ans plus tard, Transformers: Rise of the beast est destiné à relancer une nouvelle trilogie dans le même univers, et la machine par la même occasion. Les personnages sont renouvelés, les transformers aussi, et l’histoire se déroule cette fois-ci dans les années 1990.
C’est l’occasion pour le réalisateur, Steven Caple Jr., habitué des franchises à rafraîchir (on lui doit Creed 2, le huitième film de la saga Rocky), de jouer la carte de la nostalgie. Entre les chemises à carreaux et la bande-originale, dans laquelle on peut entendre Wu-Tang Clan, The Notorious BIG et même MC Solaar, le voyage dans le temps est garanti. On retrouve aussi le rythme effréné des premiers opus et la même course contre la montre engagée entre Autobots sympathiques et terribles Decepticons.
Mais Transformers: Rise of the beast réserve aussi son lot de nouveautés. D’abord avec l’apparition de tous nouveaux robots, les Maximals, au design plutôt réussi puisqu’ils sont à mi-chemin entre les machines et les animaux. Les gorilles et aigles de métal n’ont pas leur pareil pour susciter l’empathie. Le film s’accorde aussi à l’air du temps en diversifiant son casting : Anthony Ramos, d’origine portoricaine, et Dominique Fishback, actrice afro-américaine qui a largement fait son chemin à Broadway et dans des séries de qualité (Show me a hero, entre autres), tiennent le haut de l’affiche.
Surtout, c’est dans sa maîtrise technique que Transformers: Rise of the beast tient ses promesses. Si Michael Bay était le pape des effets pyrotechniques, les avancées en termes de VFX permettent à ce volet des chorégraphies de bataille des plus réussies. Voir les voitures se transformer en robots anthropomorphes ou zoomorphes pour se battre comme des samouraïs est toujours aussi impressionnant, et il faut reconnaître que les bastons ont gagné en fluidité, pour le plus grand plaisir du spectateur.