Film des années 1980

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Parce que ce film japonais est une oeuvre sauvage et dérangée qu’il est difficile d’oublier.

Parce que pour la première fois au cinéma, les effets spéciaux jouaient avec les liquides.

Parce qu'avec parfois 10 films par an, le réalisateur est un stakhanoviste du ninja

Parce que les scènes du hall d'accueil des bureaux ont été tournées dans une des Twin Towers.

Parce que ce film puissant, qui a valu un Oscar à Jodie Foster, raconte les ravages de la culture du viol avec une précision clinique.

Parce que c'est l'un des films les plus étranges et les plus passionnants de Cronenberg !

Parce qu'on réalise tout à la fin, que le film ne comporte en fait que quatre personnages.

Parce qu'on trouve dans le film l'esprit que Jean-Pierre Jeunet approfondira dans Amélie Poulain

Parce que Klapisch donnera le titre de son film (un faux docu) à sa société de production

Parce que Robin Williams a reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical en 1988 pour ce rôle.

Parce que la rencontre entre Paul Newman et Tom Cruise orchestrée par Martin Scorsese reste un sacré coup de billard à trois bandes.

Parce que le film de Charlotte Silvera est aussi un témoignage sur l'univers carcéral des années 80

Parce que Jean-Loup Hubert a su capter l’âme de nos souvenirs d’enfance et confier au tandem Anémone-Richard Bohringer une exquise partition.

Parce que ce chef d'oeuvre est l'une des plus belles et impressionnantes oeuvre de David Cronenberg.

Parce que c'est un slasher aussi sanglant que dérangé sur fond de gros trauma familial

Parce que le cinéma urbain allemand des années 80 pouvait rivaliser avec les séries B américaines badass.

Parce que ce classique de la comédie américaine a défini les codes du teen movie.

Parce qu'il fait partie des 45 films recommandés par le Vatican (ainsi que par le festival de Cannes puisqu'il a obtenu la Palme d'Or).

Parce que ce western engagé marque la rencontre entre le réalisateur de L’homme qui rétrécit et l’une des icônes de la Blaxploitation.

Parce que le film met au coeur de son intrigue les rapports entre l’amour et l’argent, et qu'on assiste à la rencontre (au générique) entre Dominique Besnehard et Paulette Dubost.

Parce que le portrait d'une figure singulière de la littérature suédoise est aussi un pamphlet féministe enflammé.

Parce que Terminator en version série B italienne dans les eighties est forcément une bonne nouvelle.

Parce que c'est une porte d'entrée aussi fascinante que percutante vers le méconnu cinéma australien des années 80.

Parce qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, surtout lorsque l’on finit captif d’une tribu perdue au fin fond de la forêt amazonienne.

Parce que c’est une satire jouissive du film de mafia multirécompensée aux Golden Globes et aux Oscars.

Parce que les effets stop motion du film évoquent ceux de Ray Harryhausen.

Parce que, filmé à Manhattan, le film montrait déjà que Klapisch était un grand voyageur

Parce que c'est le film qui a révélé Charlotte.

Parce que dans ce tourbillon de violence, Tsui Hark dresse le terrifiant portrait d’une jeunesse nihiliste dépourvue d’espoir et de rêve d’ailleurs.

Parce que l’un des jeunes pompiers a un « sixième sens » qui consiste à voir les filles nues, même lorsqu’elles sont habillées !

Parce que le réalisateur, pour définir l'ambiance de son film d'horreur, s'est inspiré d'une visite des Catacombes de Paris qu'il avait faite dans sa jeunesse.

Pour la rencontre entre une star camerounaise (Alphonse Beni), le meilleur clone de Bruce Lee (Bruce Le) et... le couturier Paco Rabanne (dans le rôle moustachu de Paco).

Pour la brève rencontre de deux grands acteurs comiques français: Pierre Richard et Jacques Villeret.

Parce que ce (très drôle) slasher des années 80 est un nanar qui s'assume.

Parce que cette suite directe du premier El Pico reprend les mêmes personnages déchus pour un nouvel opus, encore plus violent et plus provoquant.

Parce que le réalisateur John "Bud" Carlos était un touche-à-tout qui a fait de nombreux métiers du cinéma : cascadeur, assistant-réalisateur (de Sam Peckinpah), technicien des effets spéciaux...

Parce que c'est le premier volet d'une trilogie (dotée d'une B.O synthé est très années 80).

Pour y apprendre que D'Artagnan a eu un fils qui ressemblait à Michel Leeb, du moins ici

Parce que pour les Charlots, le film succédait au Retour des bidasses en folie

Parce que le film (français, muet, et en noir et blanc) a 30 ans de plus que The Artist

Parce que Blasfighter, l'exécuteur est le meilleur ersatz des sous Rambo italiens produits à la chaîne dans les années 80.

Parce que pour la première fois, Coluche, en triste pompiste, n'y faisait pas rire

Parce qu'on retrouve au générique (à un poste de consultant) le fameux sataniste Anton Szandor LaVey, créateur de l'Eglise de Satan.

Parce ce film culte (et inédit en France) offre une vision crue, âpre et réaliste de la consommation de drogue chez les ados dans l'Espagne des années 80.

Parce qu'il s'agit d'un des premiers rôles marquants de Bill Paxton, futur acteur-fétiche de James Cameron (le chasseur de trésors de "Titanic", c'est lui !)

Parce que Maurice Risch y succède à Paul Préboist, on peut parler de diptyque!

Parce que le réalisateur signait 1 an plus tôt le fameux "N'oublie pas ton père au vestiaire".

Parce que le tournage du film en Louisiane ne fut pas une mince affaire et que ça se sent !

Parce que sous le vernis d’un sympathique slasher, Sweet Sixteen critique certaines dérives de la société américaine.

Parce que, dans la masse de tous les slashers produits dans les les années 80, celui-ci a eu l'indécence de devenir culte.

Parce que le film annonce le cinéma à venir d'Alain Cavalier

Parce que Paul Préboist y joue face à Georges "Arsène Lupin" Descrière.

Parce que l’acteur du méchant a été hospitalisé durant le tournage et a dû doubler sa doublure en post-production.

Parce que l’acte de naissance de la star Arnold Schwarzenegger s’est fait dans un film fondateur de la fantasy.

Parce que Jess Franco, plutôt spécialiste de l'horreur gothique (avec le personnage du docteur Orlof), s'essaie ici au slasher, à la mode des années 1980.

Parce que le film ouvre différents thèmes qu'Olivier Assayas approfondira ensuite

Parce que ce classique a obtenu huit nominations lors de la septième cérémonie des César et a décroché quatre récompenses, dont celle du meilleur acteur pour Michel Serrault et celle du meilleur scénario.

Parce que ce film est comme une promenade cauchemardesque dans le Berlin Ouest du début des années 1980.

Parce qu’avec son rythme haletant et ses situations cocasses, c’est la première fois au cinéma que la mort vous poursuit en courant.

Parce que ce film célèbre le sexe et l'amour avec bonne humeur en compagnie de jeunes actrices délurées.