L'HOMME ORCHESTRE (VERSION RESTAURÉE) en VOD
- De
- 1970
- 82 mn



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Parce que le film nous rappelle que Louis de Funès a débuté comme pianiste de bar
Le chorégraphe Evan Evans dirige de main de fer une compagnie de danse contemporaine à Monaco. Confronté au départ de l'une de ses danseuses qui se souhaite se marier, il recrute une nouvelle perle rare en la personne d'Endrika. Mais cette dernière réserve à son nouvel et intransigeant patron une surprise de taille...
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- Comédie
- France | Italie
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
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LES AVIS SENS CRITIQUE
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Quand en 1970 Louis de Funès tient le rôle principal du film de Serge Korber L’Homme-orchestre, il est une star du cinéma populaire français et n’a plus rien à prouver depuis les succès du Corniaud en 1965 et de La Grande vadrouille deux ans plus tard, sans compter la saga des Gendarmes entamée, elle, en 1964, avec Le Gendarme de Saint-Tropez. C’est l’acteur qui demanda à rencontrer le cinéaste dont il avait apprécié le film Un idiot à Paris avec Jean Lefebvre dans le rôle titre sur des dialogues de Michel Audiard. Korber se rendit donc sur le tournage d’Hibernatus d’Edouard Molinaro mais ce dernier le mit en garde immédiatement en lui dressant un terrible tableau de ses relations avec l’acteur : "J’ai appris, dit Molinaro, que tu vas faire un film avec Louis. Je te le déconseille vivement ! Il va t’emmerder, t’insulter. Il est terrifiant, tu ne mérites pas ça".
Mais, comme le raconte Serge Korber lui-même, le courant passa immédiatement avec de Funès : "Evidemment, en arrivant dans la loge de Louis, j’étais un peu refroidi, et là je tombe sur un type amical, très désireux de travailler avec moi, et qui finit même par m’inviter dans son château ! Il y a eu comme un petit coup de foudre." Et de fait, l’acteur n’invitait jamais personne dans son incroyable château de Clermont, situé en bord de Loire et qui comptait pas moins de 375 fenêtres ! De Funès accepte donc avec enthousiasme le projet de Korber intitulé L’Homme-orchestre dont il a coécrit le scénario avec Jean Halain, d’après le livre intitulé Papillon de Paris, pas de deux.
Si de Funès endosse avec son énergie habituelle les habits d’un chorégraphe aussi moderne que survolté, le tournage s’avère moins fluide... Le film est en effet produit par la Gaumont à laquelle l’acteur était lié par contrat. Mais de Funès en contestait la rémunération que, succès aidant, il trouvait désormais trop faible. Face au refus catégorique que lui oppose le producteur Alain Poiré, l’acteur décide de transformer le tournage en une sorte de grève du zèle, en multipliant sans raison le nombre de prises et par conséquent la durée et le coût du tournage. Au lieu des onze semaines prévues à l’origine, il en fallu le double et au bout du compte le film coûta un milliard de francs soit le double du budget initial !
Mais, comme le raconte Serge Korber lui-même, le courant passa immédiatement avec de Funès : "Evidemment, en arrivant dans la loge de Louis, j’étais un peu refroidi, et là je tombe sur un type amical, très désireux de travailler avec moi, et qui finit même par m’inviter dans son château ! Il y a eu comme un petit coup de foudre." Et de fait, l’acteur n’invitait jamais personne dans son incroyable château de Clermont, situé en bord de Loire et qui comptait pas moins de 375 fenêtres ! De Funès accepte donc avec enthousiasme le projet de Korber intitulé L’Homme-orchestre dont il a coécrit le scénario avec Jean Halain, d’après le livre intitulé Papillon de Paris, pas de deux.
Si de Funès endosse avec son énergie habituelle les habits d’un chorégraphe aussi moderne que survolté, le tournage s’avère moins fluide... Le film est en effet produit par la Gaumont à laquelle l’acteur était lié par contrat. Mais de Funès en contestait la rémunération que, succès aidant, il trouvait désormais trop faible. Face au refus catégorique que lui oppose le producteur Alain Poiré, l’acteur décide de transformer le tournage en une sorte de grève du zèle, en multipliant sans raison le nombre de prises et par conséquent la durée et le coût du tournage. Au lieu des onze semaines prévues à l’origine, il en fallu le double et au bout du compte le film coûta un milliard de francs soit le double du budget initial !
Dans le même genre vous pouvez trouver LE PETIT BAIGNEUR (Comme dans L'Homme-orchestre, de Funès incarne ici un patron tyrannique qui entend diriger jusqu'à la vie privée de ses employés.) ou encore BLACK SWAN (Au ton enjoué de l'Homme-orchestre, on peut opposer le caractère dramatique du film de Darren Aronofsky. Ils ont pourtant en commun de traiter des rapports entre le chorégraphe et sa danseuse, l'un par le rire, l'autre par la tragédie.).