BRIGHTON 4TH en VOD
- De
- 2021
- 96 mn
- Drame
- Géorgie | Russie
- Tous publics
- VO - HD
1 MIN AVANT
Les relations entre un père et un fils donnent souvent des films très attachants. Ce qui se joue à l'écran nous semble invariablement familier. Brighton 4th ne déroge pas à la règle, en nous permettant de partager le lien qui unit Kakhi, un ancien champion de lutte géorgien à son rejeton, Soso, parti faire médecine aux Etats-Unis, sans grand succès. Acculé par des dettes de jeu, celui-ci a dû renoncer de surcroît à son mariage. Kakhi, en père sacrificiel, décide alors de faire le voyage jusqu’à Brighton 4th.
Brighton Beach est un quartier de Brooklyn devenu au fil des ans le point de chute d’immigrants venus de l’ex-URSS. Dans Little Odessa (1994) James Gray nous avait déjà fait découvrir la cinégénie de ce lieu, quand à l’époque il était occupé par des exilés juifs ukrainiens. L’imprégnation est telle, que presque personne ne fait l’effort d’apprendre l’anglais pour y vivre. Tout y est écrit en russe, la vodka y est la boisson locale.
Le père est interprété par le charismatique Levan Tediashvili, né en 1948. Acteur non professionnel, il est un ancien lutteur soviétique-géorgien qui fut sacré champion olympique de lutte libre en 1972 et 1976. Cinq fois champion du monde, il est resté invaincu entre 1971 et 1976. Il est également champion du monde de Sambo, art martial créé en URSS dans les années 1930, mélangeant principalement le judo, la boxe et la lutte. La performance qu’offre Levan est bouleversante. La vie est à des degrés divers une lutte pour tout le monde. Mais cet homme bon la personnifie comme personne.
Dans le même genre vous pouvez trouver THE WRESTLER (2009) (Sous la direction de Darren Aronofsky, Mickey Rourke campait déjà un ancien lutteur tenté par un retour sur le ring.) ou encore LITTLE ODESSA (1995) (Le premier film de James Gray se situe lui aussi dans ce même quartier de New York ou vit une importante communauté de juifs russes).