THE DEAD DON'T DIE en VOD
- De
- 2019
- 101 mn
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- Fantastique / Horreur
- Etats-Unis
- - 12 ans
- VM - HD
1 MIN AVANT
Le moins que l’on puisse dire c’est que les zombies et autres morts-vivants se portaient très bien sur la Croisette durant l’édition 2019 du Festival de Cannes qui aurait donc fait les délices de George Romero, l’un des maîtres du genre ! Le Brésilien Kleber Mendonça Filho et les Français Bertrand Bonello, Mati Diop et Stéphane Batut, entre autres, proposèrent ainsi des films bourrés de revenants plus ou moins inquiétants. Mais c’est le vétéran Jim Jarmusch qui ouvrit le premier le bal en inaugurant la sélection officielle avec son treizième long métrage, The Dead Don‘t Die.
Six ans après avoir parcouru les terres du film de vampires avec Only Lovers Left Alive, le réalisateur américain renoue avec le film de genre. Nous sommes à Centerville petite cité imaginaire de 700 habitants, lesquels vont devoir affronter les coups de mâchoire de leurs concitoyens décédés. Comme on le verra dès la scène d’ouverture, réplique revendiquée de celle de La Nuit des morts-vivants de Romero, Jarmusch s’inscrit sans complexe dans une longue tradition horrifique d’un cinéma qui aime faire peur. Sans pour autant délaisser tout discours ainsi que le montre ici une attaque en règle contre la société de consommation.
Si tout se dérègle ici en effet, c’est qu’à force d’avoir trop fracturé les pôles à la recherche de nouveaux gisements d’énergie fossile, les hommes ont fini par perturber l’axe de rotation de la Terre. Ils ont ainsi déclenché une réaction en chaîne qui aboutira par conséquent au réveil des morts et à l’invasion qui s’ensuit. Le tout servi par une distribution bien vivante, elle, et qui va de Chloë Sevigny à Bill Murray en passant par Tilda Swinton et Iggy Pop sans oublier Adam Driver, Steve Buscemi et Tom Waits. Il est temps d’aller à Centerville.
Dans le même genre vous pouvez trouver LA NUIT DES MORTS-VIVANTS (Le film de George Romero est en quelque sorte la matrice à partir de la quelle Jim Jarmusch, comme tant d'autres avant lui, a tissé sa toile de cinéma) ou encore LA CITÉ DE L'INDICIBLE PEUR (Salers en Auvergne n'a rien à voir avec le Centerville de Jarmush mais Mocky s'amusait lui aussi en parodiant avec jubilation ce microcosme provincial et ses phobies).