OSCAR en VOD
- De
- 1967
- 80 mn
Bertrand Barnier, patron d’usine, reçoit chez lui la visite d’un de ses employés, Christian Martin, qui lui annonce qu’il veut une augmentation, l’a floué d’une grosse somme d’argent et lui demande la main de sa fille Colette, dont il est l’amant. Martin reparti, Barnier, opposé au mariage apprend que Colette est enceinte (ce qui est un mensonge proposé à la jeune fille par...
- Comédie
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Louis de Funès fut le premier comédien contacté lors de la création de la pièce Oscar de Claude Magnier en 1958 à Paris. L’acteur, après de petits rôles au cinéma et de plus grands au théâtre, avait obtenu un certain succès en 1956 avec La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara où il interprétait, face à Bourvil et Gabin, l’épicier Jambier. Il avait enchaîné avec des premiers rôles sur grand écran dans Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey et Ni vu, ni, connu de Yves Robert, tous deux en 1957, et venait de signer pour Taxi, Roulotte et Corrida de André Hunebelle. Il déclina donc l’offre de monter sur les planches dans le personnage du patron Bertrand Barnier pris au milieu d’un maelström de quiproquos générés ou alimentés par un de ses employés, sa fille, sa bonne, son épouse, son chauffeur, une inconnue et autres fâcheux ordinaires…
C’est Pierre Mondy qui créa le rôle au théâtre de l’Athénée avec, dans celui de Christian Martin, le jeune Jean-Paul Belmondo. Le succès de la pièce fut tel qu’elle fut reprise au théâtre des Bouffes Parisiens, toujours avec Mondy, mais avec Jean-Pierre Cassel. Lorsqu’une tournée en province, organisée par Marcel Karsenty, s’imposa, Pierre Mondy n’était pas disponible, mais Louis De Funès, enfin libre reprit le rôle à l’automne 1959. Disons plutôt qu’il s’en empara, se l’appropria, lui insufflant sa folie, sa gestuelle, son énergie inlassables. Ces cent jours de tournée en province et en Afrique du Nord firent un triomphe. Le tout Paris réclama De Funès en Bertrand Barnier et la pièce fut reprise au théâtre de La Porte Saint Martin à partir de janvier 1961, jusqu’à l’été 1962. L’acteur abandonna seulement pour cause de contrat théâtral avec Robert Dhéry et sa troupe des Branquignols dans La Grosse Valse.
La suite est une avalanche de succès énormes pour De Funès au cinéma : Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Fantômas (1964), Le Corniaud (1965), La Grande Vadrouille (1966). Et c’est tout naturellement qu’en 1967 Gaumont produisit le film adapté d’Oscar avec, en tête d’affiche, celui qu’un journaliste avait baptisé «l’acteur le plus drôle de France».
Dans le même genre vous pouvez trouver LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE DE JEAN-MARIE POIRÉ (Comédie furieuse et débridée adaptée, comme Oscar, d’une pièce de théâtre à succès...) ou encore MON ONCLE DE JACQUES TATI (1958) (Une comédie au centre de laquelle se dresse une maison, très nouveau-riche, comme dans Oscar.).