LES ENSORCELEUSES

en VOD

Fils de Dominick Dunne, le producteur de Panique à Needle Park, Griffin Dunne, le réalisateur des Ensorceleuses, est né à New York en 1955. A 18 ans, il quitte ses parents – et Los Angeles, où il a grandi – pour revenir dans sa ville natale, entamer une carrière de comédien. Après deux années passées sur scène, en 1975 il fait une première et discrète apparition au cinéma dans The Other Side of the Mountain, un drame, montagnard, sportif et autobiographique, mené par Beau Bridges et mis en scène par Larry Peerce. Il sera assez vite repéré, entre autres par John Landis qui, en 1981, lui confie le rôle de Jack, devenu un mort-vivant après sa fatale rencontre avec un monstre dans le Loup-garou de Londres. C’est en 1985 que Martin Scorsese lui confie le rôle principal de la farce noire qui lui vaudra le prix de la mise en scène à Cannes en 1986, After Hours.

C’est ainsi qu’au milieu des années 1990, tout en poursuivant sa carrière d’acteur au cinéma et à la télévision, Griffin Dunne se lance dans la réalisation, avec un premier court métrage, nommé à l’Oscar, et Addicted to Love, une première comédie menée par Meg Ryan et Matthew Broderick. C’est alors qu’il s’intéresse à l’un des nombreux romans d’Alice Hoffman, Practical Magic, un best-seller encensé par la critique, paru en 1996.

Tourné de février à mai 1998, les Ensorceleuses réunit, pour la première fois à l’écran, Sandra Bullock et Nicole Kidman. Sandra Bullock, également coproductrice du film, venait de tomber sous le charme d’Harry Connick Jr. dans Ainsi va la vie et d’échapper, de justesse, à la vengeance d’un informaticien rancunier dans Speed 2. On venait de voir Nicole Kidman en voluptueuse psychiatre dans Batman Forever et en responsable de la sécurité nucléaire américaine dans le Pacificateur. Mariée à Tom Cruise depuis huit ans, elle s’apprêtait à le retrouver dans le torride Eyes Wide Shut, de Stanley Kubrick. Dans le rôle de leurs tantes, sorcières elles aussi, vous reconnaîtrez Stockard Channing, l’ex meneuse des « Pink Lady » dans l’inoubliable Grease, et Dianne Wiest, la sœur aînée de Mia Farrow dans Hannah et ses sœurs.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES SORCIÈRES D’EASTWICK (1987) ou encore LA MORT VOUS VA SI BIEN (1992) .

Si vous lisez le roman d’Alice Hoffman dont les Ensorceleuses est l’adaptation cinématographique, vous constaterez que le diabolique Jimmy Angelov, le jeune homme débarquant d’Europe Centrale et dont Gillian Owens – c'est-à-dire Nicole Kidman – tombe amoureuse, se nomme, en fait, Jimmy Hawkins et arrive benoîtement de son Texas natal. La raison de cette transformation est toute simple, après avoir découvert Goran Visnjic, comédien d’origine croate, dans le rôle du traducteur et chauffeur de Welcome to Sarajevo, le film de Michael Winterbottom, Griffin Dunne fit réécrire toutes les parties du scénario le concernant.

A propos des scénaristes, ils sont trois : Adam Brooks, coscénariste de Bridget Jones : l’âge de raison, Robin Swicord scénariste de Mémoire d’une geisha et Akiva Goldsman, scénariste de Da vinci Code.

Sachez qu’après quelques catastrophiques projections test, la musique de Michael Nyman, qui avait déjà composée – tout de même ! – la bande originale de la Leçon de piano et de Bienvenue à Gattaca, fut intégralement remplacée par celle d’Alan Silvestri, dont on avait déjà entendu les compositions dans Retour vers le futur, Predator ou encore Forrest Gump.

Enfin, et comme vous avez pu le constater, les deux sorcières sœurs, Sandra Bullock et Nicole Kidman, ne se ressemblent pas, exactement, comme des sœurs. Répondant aux légitimes interrogations de journalistes pointilleux, le réalisateur, Griffin Dunne, répondit très sérieusement, et en toute bonne foi, que de nombreuses et très sérieuses recherches concernant la sorcellerie, en général, les sorcières, en particulier, étaient toutes tombées d’accord sur ce point, les sœurs sorcières ne se ressemblent que très rarement ! Dont acte !!

Les Ensorceleuses propose un beau duo d'actrices au jeu enlevé et irrésistible, qui assure le spectacle dans des situations toujours plus cocasses les unes que les autres. L'alchimie fonctionne tellement bien au point de rendre la plupart des seconds rôles assez fades ...

Moi j'adore ce film, c'est le seul film où j'aime Nicole Kidman, parce que dans tout les autres notable, elle est tirée dans les quatre coins de sa face, j'adore Sandra Bullock, je trouve cette actrice formidable, aussi ce film est magnifique ! ...