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Jeux de nuit
JEUX DE NUIT en VOD
- De
- 1966
- 105 mn
Inclus dans l’abonnement
ESSAI GRATUIT
Parce que la réalisatrice aborde la sexualité sans fausse pudeur. En 1966, le Festival de Venise a interdit de projection publique cet audacieux portrait de famille, redoutant un scandale !
Accompagné de sa fiancée, un jeune homme revient passer quelques jours dans le château où il a grandi, un lieu qui lui rappelle sa regrettée mère. Cette dernière, avec sa personnalité forte et fantasque, occupe une place ambivalente dans ses souvenirs.
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- Drame
- Suède
- - 16 ans
- VO - HD
PARCE QUE
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PARCE QUE
La réalisatrice Mai Zetterling est une figure marquante du cinéma suédois. Jeux de nuit constitue le deuxième long-métrage signé par cette comédienne qui a tourné en Suède, notamment pour Ingmar Bergman, mais a aussi fait carrière au Royaume-Uni. Au début des années 1960, elle s’est lancée dans la réalisation avec des œuvres portées par son regard féministe.
Son scénario se penche sur un personnage aux prises avec un complexe d’Œdipe non résolu. Ingrid Thulin tient le rôle de sa mère hors-normes, trois ans avant d’interpréter la redoutable baronne Von Essenbeck dans Les Damnés de Visconti. Circulant entre souvenirs troubles et frustrations présentes, entre fantasmes et réalité, Jeux de nuit n’a pas manqué de choquer à sa sortie. La crudité de ses images comme ses visions baroques s’inscrivent dans une plongée au cœur de la psyché d’un individu prisonnier de son passé et marqué par une puberté tumultueuse.
Mai Zetterling aborde la question des apparences et de la vérité à travers une mise en scène au cordeau et des images finement composées. À plusieurs moments, elle utilise le miroir pour traduire la quête des personnages au-delà de la surface des choses. Celui qu’on est profondément n’est pas celui qu’on croit voir dans la glace. Et pour se libérer d’un passé compliqué, il faut s’autoriser à le regarder tel qu’il est…
La scène où le comédien Jorgen Lindström, alors âgé de 14 ans, apparaît en nudité frontale a créé la polémique à la sortie du film en 1966. L’acteur se souvient de commentaires déplorant le traumatisme qu’il était censé avoir subi et allait ruiner sa vie. Pour sa part, il explique qu’il n’a pas été particulièrement gêné. Il se souvient qu’entre les prises il déambulait nu sur le plateau, sans problème. Tout en étant encore un enfant, il explique qu’il était quand même au courant de certaines « choses de la vie ».
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