FANTÔMAS SE DÉCHAÎNE

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En 1965, les fans de Jean Marais étaient aux anges. Dans cette seule et même année, leur vedette préférée était à l’affiche de pas moins de cinq films sans compter Thomas l'imposteur de Georges Franju dont il est le narrateur. On l’a vu dans Le Gentleman de Cocody et Le Saint prend l'affût deux films de Christian-Jaque ; Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet ; Train d'enfer de Gilles Grangier et enfin Fantômas se déchaîne d’André Hunebelle.

Un an après le succès phénoménal de Fantômas, Hunebelle enchaînait avec cette suite dans laquelle on retrouvait le trio gagnant Jean Marais alias Fandor, Louis de Funès en commissaire Juve et Mylène Demongeot alias la fiancée de Fandor que l’on a flanquée cette fois d’un petit frère prénommé Michou, joué par Olivier de Funès, le fils de Fufu. Cette fois, ils doivent déjouer le plan diabolique de Fantômas qui veut dominer la planète grâce à un rayon télépathique !

Ce Fantômas, c’est aussi l’occasion de retrouver quelques gueules de cinéma, acteurs figurants célèbres de ces années-là, comme l’inséparable duo composé par Henri Attal et Dominique Zardi, les hommes de main de Fantômas, l’extraordinaire Robert Dalban, majordome des Tontons flingueurs, ici rédacteur du Point du jour, ou Jacques Marin, le second rôle français préférés des américains qui a joué dans Charade avec Audrey Hepburn. La classe française !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VIDOCQ (L'adaptation d'un classique de la télé des années 60) ou encore FANTÔMAS CONTRE SCOTLAND-YARD (Le 3e et dernier film de la trilogie).

Il ne faut jamais rater une occasion de célébrer Louis de Funès, génie comique français né en 1914 dans une famille espagnole. L’homme au 140 longs métrages, et au près de 80 millions de spectateurs réunis en seulement dix films ! Un phénomène français dont la renommée a dépassé nos frontières et qui a amusé des millions de spectateurs à l’étranger. Un acteur qui pourtant a connu des débuts difficiles, et a survécu comme pianiste de bar sous l’Occupation avant de connaître le succès.

Un succès du au travail acharné de De Funès qui dans les années 40 enchaînait les apparitions et les petits rôles à un rythme effréné. Dans Du Guesclin en 1948, il joue même six personnages ! Cinq ans plus tard, en 1953, sa carrière décolle avec le succès de Ah ! les belles bacchantes, adaptation du célèbre spectacle des Branquignols, troupe comique d’après-guerre largement influencée par Hellzapoppin' et les films muets. Trois ans plus tard, on retrouve De Funès en épicier radin face à Bourvil et Jean Gabin dans La Traversée de Paris. Inoubliable.

Ce n’est que dix ans plus tard, en 1963, que Louis de Funès devient enfin tête d’affiche en jouant dans Pouic-Pouic. Il connaît ensuite une ascension fulgurante avec la même année Le Gendarme de Saint-Tropez, Fantômas et Le Corniaud avec Bourvil qu’il retrouve en 1966 pour La Grande vadrouille, film qui détiendra longtemps le record d’entrées en France avec 17 267 607 spectateurs. Un chiffre que l’on doit pouvoir facilement multiplier par 10 depuis que le film est diffusé à la télévision, comme le sont Les aventures de Rabbi Jacob, Oscar ou La folie des grandeurs, ses autres succès.

Après le succès du premier opus, mais aussi du Gendarme à Saint-Tropez et du Corniaud, il était évident de lui donner une suite avec un rôle encore plus important confié à Louis de Funès. Même si Jean Marais conserve le premier rôle au générique, il est visible que ...

Critique du premier film : https://www.senscritique.com/film/Fantomas/critique/155405770 . Suite au succès du premier film, il était évident que ‘’Fantômas’’ connaisse rapidement une suite, le scénario de ce second volet a été écrit pendant le tournage du premier ...

Le criminel Fantômas,toujours désireux de devenir le maître du Monde,enlève un scientifique dont l'invention pourrait lui permettre d'atteindre son but.Mais ça ne suffit pas car les travaux du savant sont incomplets s'ils ne sont pas reliés à ceux du professeur Lefèvre.Sachant ...