ETAT LIMITE

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Parce que le docteur Abdel-Kader, fils d'un couple de chirurgiens syriens, s'est tourné vers la psychiatrie pour pouvoir être utile à la société.

Parce que la caméra de Nicolas Peduzzi explore les entrailles d'un grand hôpital, et filme des endroits impressionnants et inconnus du grand public.

Parce que le tournage de ce documentaire s'est étendu sur deux années.

Parce que l'hôpital Beaujon de Clichy, où se déroule film, a été nommé ainsi en hommage à Nicolas Beaujon, banquier du dix-huitième siècle qui avait dépensé une partie de sa fortune pour créer un hospice à Paris.

Le documentaire sur les fous est un sous-genre en soi. Cet opus est beaucoup plus convaincant à mon sens que le très complaisant et faible "Sur l'Adamant" de N. Philibert sorti l'an passé, qui adoptait une vision romantique de la "maladie mentale" ...

Entre une péniche amarrée sur les rives de la Seine et un solide immeuble implanté en banlieue parisienne, celui des deux bâtiments qui tangue le plus n’est pas forcément celui qu’on pourrait croire. Nicolas Philibert, en plein confinement, tournait Sur L’Adamant, ...

L'affiche d’État limite montre un homme en blouse blanche, au pas pressé, comme si une urgence l'imposait. Ce médecin, c'est Jamal Abdel-Kader, "psychiatre mobile" qui arpente les couloirs et les escaliers de l'hôpital public, à Clichy, œuvrant ...