COMME UN SEUL HOMME

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“C’est pas l’homme qui prend la mer/C’est la mer, qui prend l’homme, ta-ta-tam !” Comme un seul homme est l’histoire d’un défi : faire le tour du monde à la voile, alors qu’on n’a jamais navigué en solitaire auparavant. Engagé dans le Vendée Globe Challenge fin 2016, Eric Bellion a filmé son aventure “sans assistance et sans escale” pendant ses 99 jours de course. Le document qu’il vous livre ici est tout simplement stupéfiant et vous fera vibrer, que vous soyez ou pas amateur de sports nautiques.

Curieux film tout de même. Trois personnages occupent le cadre : Le bateau, l’océan et Eric Bellion. Les deux premiers n’ont pas besoin de dialogue pour exprimer leur nature profonde, contrairement à Eric qui fait ici les questions et les réponses. Pour dépasser sa peur. Pour dire son excitation. Pour partager avec nous ses doutes. Il parle. Tout le temps. A tout bout de champ, parfois en pleurs, mais parfois encore aussi entre deux éclats de rire, incrédule d’avoir entrepris un tel périple au bout de sa vie.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ALL IS LOST (Un autre type de voyage en solitaire, mais avec les mêmes problèmes techniques, mis en scène par J.C.Chandor avec Robert Redford) ou encore EN SOLITAIRE (Le film de Christophe Offenstein avec François Cluzet recourt à la fiction pour mettre en scène un navigateur solitaire sur la même course autour du monde.).

On estime qu’un bon film est un film duquel le personnage principal sort transformé de l’expérience qu’il vient de vivre. Avec Eric Bellion la métamorphose est spectaculaire. Arrivé neuvième de la course, après 99 jours de mer, ce n’est plus le même homme qui pose le pied aux Sables d’Olonne, lui même le dit : plus vieux, plus creusé, mais beaucoup plus fort aussi, car débarrassé de la peur d’avoir peur, malgré les différentes embûches que le scénario lui avait réservées.

Pour filmer son exploit, Eric Bellion avait équipé son bateau de six caméras : deux GoPro Ero4, deux caméras subjectives Panasonic utilisées sans perche, tenues à bout de bras et un système de caméras embarquées installé par l’écurie de course Mer Agitée de Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe.

J ai suivi sa course sur internet . Pas que la sienne. Et c est chouette de le voir grandir en temps que marin. C est une expérience grandioses. Sur que les aspects techniques manquent. C est imparfait, mais c est le premier film dans lequel je vois le vendee de l l'intérieur. ...