CLOWN

en VOD

L’histoire de Clown a commencé par une blague de Jon Watts et son ami Chris Ford qui s’amusaient à poster des vidéos farfelues sur la chaîne YouTube qu’ils animaient avec une bande de copains de l’université de New York. C’est dans cet esprit qu’ils ont décidé de réaliser une fausse bande-annonce d’un film d’horreur mettant en scène un clown maléfique.

Ils souhaitaient juste savoir s’ils parviendraient à tromper la poignée d’internautes qui les suivaient habituellement. Pour faire plus crédible, les complices ont précédé leur bande-annonce du carton « Par le roi de l’horreur : Eli Roth ». Ils espéraient que le nom du créateur de la saga Hostel également réalisateur de Knock Knock et Green Inferno rendrait le canular plus facile à avaler ! A leur grande surprise, la bande-annonce est devenue virale et a fait un tabac sur les réseaux sociaux. Ils ignoraient que Roth était si populaire ! Lorsque ce dernier a fini par l’appeler, Jon Watts craignait qu’Eli Roth les traîne en justice mais, après avoir beaucoup ri, Eli Roth, séduit par le concept, a proposé de produire le long métrage et a même financé l’écriture du scénario à partir de l’idée de départ : un brave père de famille qui est possédé par un clown démon.

Roth a prévendu le film avant même qu’il soit tourné ! Il a aussi accepté de jouer un petit rôle dans le film. Faire l’acteur n’était pas nouveau pour lui car on l’avait vu dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BODY PARTS (Là aussi, un homme est possédé par un élément extérieur qui le phagocyte et qu'il prend le contrôle sur lui.) ou encore LES CLOWNS TUEURS VENUS D'AILLEURS (Parce que les clowns n'y sont pas gentils du tout.).

L’un des problèmes de Jon Watts a été de trouver un acteur qui soit aussi crédible dans le rôle du papa aimant que dans celui du monstre. Andy Powers, vu dans In the Shoes avec Cameron Diaz et Toni Collette, s’est piqué au jeu et a été si convaincant pendant son audition qu’il a été pris tout de suite. Il était d’autant plus méritant que Watts admet volontiers qu’il n’avait pas d’idée arrêtée sur la façon dont il voulait que le personnage évolue. Il savait juste que le clown devait être effrayant notamment parce que le héros commence par sembler sympathique avant de devenir progressivement menaçant.

Tony Gardner, connu pour son travail sur 127 heures de Dany Boyle et sur la série Jackass, s’est chargé du maquillage du clown. Watts l’a fait commencer par la version finale, la plus monstrueuse, afin qu’il puisse alléger le maquillage petit à petit. Ce n’est qu’après avoir décidé de l’apparence du « Cloyne », le monstre inspiré des légendes nordiques du film, qu’ils ont travaillé, à rebours, sur la métamorphose du héros. Ils ont notamment pensé à La Mouche de David Cronenberg et aux transformations de Jeff Goldblum en effectuant ce travail.

Ce film n’est pas le premier à exploiter la coulrophobie ou peur des clowns. Les clowns tueurs venus d’ailleurs de Stephen Chiodo, Le clown de l’horreur de Jean Pellerin puis La maison des 1000 morts de Rob Zombie et sa suite The Devil’s Reject jouent sur ce ressort horrifique. La référence en cette matière demeure cependant Ça, roman de Stephen King porté sur le petit écran par Tommy Lee Wallace en 1990 puis sur le grand par Andres Muschietti en 2017. Fans de films d’horreur, Jon Watts et Eli Roth ont revu plusieurs de ces films avant de commencer un tournage qui, coproduction oblige, s’est déroulé à Ottawa au Canada.

Étant un grand fan des films d'Eli Roth (Green Inferno, Hostel 1 & 2 et Cabin Fever) il fallait que je voie ce film ! Et même si ce long métrage est produit par Eli (Roth) il garde tout le charme des films "Gore " que nous connaissons du Réalisateur roi de la "Torture ...

Tout au long du visionnage de Clown se diffuse une ambiance poisseuse et malsaine qui jamais ne faiblit, emportant le spectateur dans la lente descente aux Enfers de son personnage principal. L’originalité du film réside dans son choix d’un récit d’apprentissage – si ...

Je suis très agréablement surprise, pour moi ce film est une réussite ! Il a une âme, une histoire originale, une photographie travaillée, des bons acteurs, des effets spéciaux (big up aux maquilleurs) vraiment cools, et une morale assez peu commune pour un film US (tuer ...