ANNABELLE 2 : LA CRÉATION DU MAL

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C’est une poupée qui fait non, non, non, non... Toute la journée, elle fait non, non, non, non... Mais à la grande différence de celle chantée par Michel Polnareff, Annabelle est aussi capable de vous trucider puisqu’elle a dit oui, oui, oui, oui depuis longtemps au Diable et à son enfer !

Pour le 2e volet de ses aventures sur grand écran, le jouet maléfique revient très en forme, terrorisant cette fois des petites filles et une bonne sœur, les ex-pensionnaires d’un orphelinat dévasté. C’est peu dire qu’Annabelle va prendre un malin plaisir à provoquer les morts les plus horribles possibles car c’est bien une âme monstrueuse qui se cache derrière son beau sourire de cire....

Après le succès triomphal et surprise du premier épisode en 2014, (près de 250 millions de $ de recettes mondiales), les producteurs ont l’heureuse et lucrative idée de prolonger le cauchemar sur grand écran. Bien leur en a pris : ce 2e film a dépassé les 300 millions ! A vos risques et périls vous allez comprendre pourquoi...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CHUCKY (Les poupées cachent bien leur jeu : on les croit amies des enfants mais derrière leur sourire de cire se cache une irrépressible envie de meurtre !) ou encore ANNABELLE (Avant de trembler devant le deuxième volet de la saga, autant partir sur de bonnes bases et vaciller devant le premier !).

Vous auriez dû voir la tête de Tatie Clara lorsque nous lui avons montré Annabelle 2... Terrorisée et tremblante au vue de cette « création du mal », c’est à la crémation du mâle qu’elle nous a conviée en jetant son Ken sur Kevin le radiateur, dont le thermostat avait été poussé au maximum... Le pauvre fiancé de Barbie a fondu en un rien de temps, faisant oublier à Tatie que les poupées parfois résistent aux pires avanies. Il est ainsi vraisemblable qu’Annabelle revienne dans un 3e volet de ses affreuses aventures...

Les amateurs de cinéma d’horreur avaient remarqué depuis longtemps le jouet diabolique, dès le film Conjuring, les dossiers Warren réalisé par James Wan en 2013, adapté des cas bien réels traités par Ed et Lorraine Warren, célèbres chasseurs d’esprits maléfiques. L’idée de consacrer une histoire à une poupée possédée par le Démon relève du génie, malfaisant certes, mais du génie quand même ! Attention, il ne s’agit pas d’une première. Entre 1988 et 2017, le redoutable Chucky a sévi sur grand et petit écran. Derrière ce patronyme de jouet plutôt sympathique et une bonne bouille couronnée de cheveux roux, se cachait en fait un épouvantable tueur adepte du vaudou qui avait transféré son âme dans une poupée au moment de son trépas, se vengeant des plus atroces manières de ceux qui avaient causé sa perte... 7 films au total, (dont les croquignolets La fiancée et Le fils de Chucky), ont procurés frissons et nuits blanches aux spectateurs du monde entier.

Citons aussi la douzaine d’épisodes de la saga Puppet master, une variante afro-américaine tout aussi terrible avec Black devil doll en 2007 ou encore une curiosité nippone, ni mauvaise, The doll master en 2004. Mais évidemment, l’exemple le plus parlant reste Pinocchio, pantin de bois devenu vivant. Une bien jolie histoire me direz-vous ? Oui, eh bien revoyez-le, même dans la version Disney de 1940, vous constaterez qu’épouvante et conte de fée font souvent bon ménage...

Alors avant de commencer cette critique je tiens à préciser que je n'ai pas vu Annabelle 1 (et vu comment on m'en a parlé ce n'était pas la peine de le regarder). je parlerai du film en lui-même comme je le fais toujours. A cause de beaucoup d'empêchement j'ai eu beaucoup ...

Ceux qui me suivent savent bien que l'horreur est un genre qui m'attire vraiment, il n'y a qu'à voir le nombre de films bons comme mauvais que je peux regarder par simple curiosité car j'aime la découverte, et surtout dans ce genre cinématographique qui me plaît beaucoup, ...

C’était la mauvaise idée de l’année. C’est devenu la meilleure surprise de l’été. Un prequel d’un mauvais spin-off, ça n’a aucune raison d’exister et ça n’a surtout aucune raison d’être bon. Et pourtant les amis, et pourtant. On va pas se le cacher, ...