ON VOULAIT TOUT CASSER

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Kad part sur les océans à bord du voilier « Le commodore ». Ses copains n’en reviennent pas. Qu’est-ce que ça cache?

On voulait tout casser s’inscrit dans la catégorie film de potes ou films de quadras, l’heure des bilans, la dernière chance avant la station renoncement. Il est signé de Philippe Guillard et affiche un insolent casting: Kad Merad, Charles Berling, Benoit Magimel, et le comique ex-rugbyman Vincent Moscato.

Cette comédie dramatique est habilement dialoguée et bien sur jouée au cordeau. Le film a connu un petit succès de 200 000 entrées à Paris. Et les hommes en crise de mélancolie sauront l’apprécier à sa juste valeur, préparez-vos mouchoirs.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES COPAINS D'ABORD DE LAWRENCE KASDAN (1983) (Un grand film générationnel post-Vietnam où un groupe d'amis se réunissait après le suicide de l'un d'entre eux et cherchait à élucider le pourquoi de ce geste et par extension le pourquoi de leur amitié.) ou encore MES CHERS AMIS DE MARIO MONICELLI (1975) (La version italienne du grand film sur l'amitié. Ces Vitelloni adultes décident de se donner des moments de liberté des "virées tziganes" pour donner libre cours à leur sens du burlesque et de la mystification.).

Les buddy movies existent en France, mais contrairement aux américains ils mettent en scène des groupes d’hommes. On pense aux Copains, Un éléphant ça trompe énormément ou Nous irons tous au paradis de Yves Robert, champion du genre, mais aussi à la filmographie de Claude Sautet, et au succès considérables du Coeur des hommes de Marc Esposito et des Petits mouchoirs de Guillaume Canet…

C’est, après le gros succès du Fils à jo avec Gérard Lanvin, le second film de Philippe Guillard dont le parcours est assez atypique. L’homme fut rugbyman de haut niveau qui joua  trois quart aile au racing avant de devenir commentateur sportif dans le groupe Canal plus. Puis son tempérament et sa verve l’amenèrent à l’écriture et il collabora sur quelques scénarios avec Fabien Onteniente, notamment pour Camping. Le rugby était au coeur de son premier film et dans On voulait tout casser, expression de première ligne sans doute, il a de nouveau invité son pote Moscato lui-même cabot naturel et nature énhaurme. Et c’est encore par goût du Crunch que le cinéaste est allé tourner à Fécamp, en Seine-Maritime, car il cherchait une petite ville au charme anglo-saxon.

Le projet de ce film est ancien, antérieur même au Fils à Jo. Le club des cinq amis est en effet un authentique souvenir d’enfance et de jeunesse du cinéaste qui s’est inspiré des personnalités de ses propres potes. L’amitié virile, décidément il n’y a que ça pour éviter les placages de la vie.

C'est "le coeur des hommes" sans la finesse et le jeu d'acteurs de ceux qui étaient dans la trilogie de Marc Esposito. Gérard Darmon et JP Darroussin peuvent dormir tranquille. Ce n'est pas avec "on voulait tout casser" que Ph. Guillard viendra les égaler, ou faire un film du ...

Très bien joué , une si jolie musique , tendresse amour vérité nuance des jeux Bravo à chacun , un très bon film que je conseille à ceux de 30 40 50 ans et plus , si proche de nous et si charmant ...

Je sors d'une séance qui voulait tout casser. Je ne savais pas ce que j'allais voir, ni vu de BA, ni lu quoi que ce soit. J'ai juste vu la distribution. Benoît MAGIMEL et Charles BERLING ont suffit à me convaincre de passer cette heure et demi dans l'obscurité d'un écran blanc. Je ...