MONDWEST en VOD
- De
- 1974
- 85 mn
Peter Martin et John Blane s’en vont en villégiature à Delos, parc d’attraction d’un nouveau genre destiné aux nostalgiques d’un passé qu’ils n’ont pas connu et qu’ils peuvent goûter dans toute sa plénitude. Trois « mondes » leur sont proposés : l’Antiquité, le Moyen-Age et le vieil Ouest américain. Des robots à apparence humaine ont été programmés pour chacun...
- Science-fiction
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM
1 MIN AVANT
Les parcs d’attraction ont inspiré Michael Crichton. On ne saurait affirmer qu’il les appréciait vraiment. La vision qu’il en a donné est, en tout cas, fort peu engageante. Voyez Jurassic Park, voyez Mondwest. Il faut dire que ce qu’il repère dans l’un et l’autre cas, c’est le méchant grain de sable qui fait disjoncter la machine, la rend incontrôlable, dangereuse, monstrueuse. Et ce qu’il souligne c’est que le meilleur des mondes créé par l’homme ne saurait être qu’imparfait, l’homme-démiurge s’en retrouvant sévèrement puni. Le thème court depuis la mythologie (l’histoire d’Icare), a traversé la littérature, s’est promené du côté du fantastique (Frankenstein) et s’est retrouvé, tout naturellement, dans l’emballage de la science-fiction.
Prolifique écrivain de science-fiction, mais aussi réalisateur, mais encore producteur, Michael Crichton est venu au cinéma en 1973 avec Mondwest, un film de science-fiction. Il nous y emmène à Delos, radieuse cité de villégiature où l’homme peut goûter aux délices d’antan, séjournant, à son choix, dans une cité antique (avec orgies à discrétion), dans le monde médiéval (avec sulfureuses intrigues de cour) ou dans une ambiance de bon vieux western avec cheval, saloon, attaques de banques et duels au pistolet à volonté. à Delos, on peut aussi tuer car ceux que l’on vise sont d’apparence humaine, mais ne sont, en fait, que des robots.
C’est en visitant un parc Disney, devant des personnages en animatronique, que l’idée de Mondwest a germé dans la tête de Michael Crichton. Il pensa d’abord en faire un roman, mais le cinéma, où nombre de ses livres avaient déjà été adaptés, lui parut plus propice au sujet. La MGM accepta de le produire sous condition que son budget ne dépasse pas 1,5 millions de dollars, ce à quoi il se plia.
Il engagea Yul Brynner qu’il vêtit à l’identique du personnage que l’acteur interprétait dans Les Sept mercenaires. Et tourna la majeure partie de son film à Beverly Hills, dans l’immense propriété qui fut celle de Harold Lloyd.
Dans le même genre vous pouvez trouver BLADE RUNNER ou encore LES RESCAPÉS DU FUTUR (FUTUREWORLD) .