MERCI LA VIE en VOD
- De
- 1991
- 114 mn
- Drame
- France
- - 12 ans
- VF - HD
1 MIN AVANT
Dix huit ans après la sortie de son film Les Valseuses, soit en 1991, Bertrand Blier récidivait dans le genre errance de deux personnages en quête de leur identité, avec Merci, la Vie. Sauf que dans ce dernier cas de figure, il s’agit de deux jeunes femmes, en l’occurrence Charlotte Gainsbourg et Anouk Grinberg, en remplacement de Gérard Depardieu et Patrick Dewaere. Mais ici s’arrête la comparaison. Car même si les personnages féminins, à l’instar de leurs aînés masculins, sillonnent les routes et commettent par-ci, par-là, des actes que l’on peut qualifier de facétieux, leur randonnée s’imprègne au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire, des méfaits de l’époque où se situe l’action, et notamment du SIDA. Mais Bertrand Blier n’oublie pas qu’il réalise ici une fiction, et même s’il y introduit la douloureuse réalité de la maladie, il imprègne son film de poésie, de rêverie et de voyage dans le temps. Le réveil n’en est que plus violent, puisque le cinéaste compare le fléau nazi de la deuxième guerre mondiale, à celui du virus H.I.V. Un SIDA bien en avance sur son époque, mais tout aussi destructeur.
Charlotte Gainsbourg qui avait au préalable déjà tourné sous la direction d’Elie Chouraqui, de Claude Miller et de son propre père Serge Gainsbourg entre autres, offre ici toute la fraîcheur de ses dix-neuf ans au personnage de Camille, une jeune fille qui se promène avec un chariot de supermarché au bout des bras, et qui lorsqu’elle rencontre Joëlle, paumée de son état, décide de l’embarquer dans ledit chariot et de l’offrir en cadeau à son père qui a jusqu’ici eu la vie particulièrement dure. Sauf que Joëlle est malade.
Une histoire de fous, direz-vous ? Jugez sur pièce.
Dans le même genre vous pouvez trouver BLANCHE ET MARIE ou encore LA FEMME D'A COTE .