LOW-TECH

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Et si nous réfléchissions à deux fois avant de foncer tête baissée dans les promesses du progrès technique ? C’est la question que pose Adrien Bellay, le réalisateur de L’éveil de la permaculture, dans son nouveau documentaire Low-tech, sortie en salle en juin 2023, l’un des plus chauds et des plus orageux de l’histoire de France.  

Un fait qui a son importance, puisque Low-tech est un documentaire écolo, le réalisateur étant parti à la rencontre de ceux qui choisissent de s’investir dans une dynamique de sobriété : la low-tech. Une démarche écologique qui consiste à concevoir ou à diffuser des techniques et des savoir-faire utiles, durables et accessibles à tous.  

Le film fait le portrait de jeunes ingénieurs, d’agriculteurs ou d’entrepreneurs, qui préfèrent réparer leurs machines du quotidien plutôt que de surconsommer, de produire leur énergie ou de fabriquer leurs propres moyens de production. Des pionniers qui sont passés du stade d’utopistes à celui de réalistes.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DEMAIN (Un documentaire écolo qui a remporté un César) ou encore LA PETITE BANDE (Un chouette film avec des gamins qui jouent aux activistes écolos).

Le mouvement écologique a engendré un nouveau genre cinématographique en France  : le film vert. Un genre que l’on pourrait diviser en trois avec d’abord les documentaires écolos militant comme Low-tech mais aussi avant lui Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent, film vu par plus d’un million de spectateur en France et qui a remporté le César du meilleur documentaire, de quoi créer des vocations.  

Ensuite il y a le drame écologique : des films à charge relatant une affaire ou constatant une situation, comme Goliath de Frédéric Tellier, sur le combat d’un avocat contre un géant l’agrochimie, ou Au nom de la Terre de Edouard Bergeron, qui relate l’histoire de son père, agriculteur en perdition. Au nom de la Terre qui, avec ses près de 2 millions d’entrées, s’inscrit aussi dans le genre film paysan Petit paysan ou La terre des hommes. 

Enfin il y a les fables et les comédies écologiques. Elles ne datent pas d’aujourd’hui. Déjà en 1978, dans La Zizanie de Claude Zidi, histoire paradoxale d’un industriel de la dépollution, De Funès, en lutte contre sa femme horticultrice, Annie Girardot. On pense aussi à La belle verte de Coline Serrault sorti en 1996, la réalisatrice qui joue une extra-terrestre qui visite notre planète mal en point. Ou encore en 2001, Une hirondelle à fait le printemps de Christian Carion qui prônait le retour à la campagne. Et puis les nouvelles générations ont pris le relais. Récemment, on a vu La petite bande de Pierre Salvadori ou Les têtes givrées de Stéphane Cazes dans lesquels les enfants agissent pour l’écologie. Et plus inquiétants Acide de Just Philippot ou Le règne animal de Thomas Cailley, qui donnent à réfléchir sur l’avenir de l’homme.  

Très bon film documentaire qui traite d'un sujet plutôt méconnu et pourtant d'une évidence élémentaire : pourquoi chercher à faire des machines plus compliquées, plus demandeuses en ressources matérielles et énergétiques, moins durables, plus complexes donc plus ...

Après "L'éveil de la permaculture", le documentariste Adrien Bellay nous fait découvrir le monde du "Low-Tech" en nous présentant plusieurs initiatives en France. L'idée n'est pas de se passer des nouvelles technologiques, mais d'en faire ...