JUSTE CAUSE en VOD
- De
- 1995
- 98 mn
Accusé du viol et du meurtre d’une fillette blanche, Bobby Earl Ferguson, un noir vivant dans une petite ville de Floride avec sa grand-mère, demande à celle-ci d’implorer le célèbre Paul Armstrong, ex-avocat opposé à la peine de mort devenu professeur de droit, de le défendre. Après avoir refusé, Armstrong, sur les conseils de son épouse, finit par accepter. Découvrant ...
- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- - 12 ans
- VM - HD
1 MIN AVANT
Important marchand d’art new-yorkais né en 1938, fondateur d’une galerie d’art, haut lieu de la peinture contemporaine, et éditeur de livres d’art, Arne Glimcher, futur réalisateur de Juste Cause, fut engagé comme conseiller technique, et modeste figurant, sur la Mort aux enchères, l’hitchcockien thriller que Robert Benton tourna en 1982, avec Roy Scheider et Meryl Streep. C’est également pour ses connaissances artistiques et ses relations dans le monde de la peinture que, quatre ans plus tard, Ivan Reitman fit appel à lui pour l’Affaire Chelsea Deardon, avec Robert Redford et Debra Winger.
Sans abandonner son métier de galeriste, Arne Glimcher prend goût au cinéma et coproduit, entre autres, le célèbre Gorilles dans la brume de Michael Apted, avant de faire ses débuts de cinéaste, en 1992, à l’âge de 53 ans, avec les Mambo kings, où Antonio Banderas en trompettiste cubain marié à la douce Maruschka Detmers, cherche gloire et fortune dans le New York des années 1950.
Juste Cause est donc son deuxième film, qu’il tourna, trois années plus tard, avec Sean Connery (65 ans), en avocat opposé à la peine de mort et, dans le rôle de son épouse, Kate Capshaw, ex-partenaire d’Harrison Ford dans Indiana Jones et le temple maudit et future Mme Spielberg. Ensemble, ils sont les heureux parents d’une charmante petite fille, incarnée par une certaine Scarlett Johansson, dix ans. Face à cette jolie petite famille américaine, vous reconnaîtrez Blair Underwood, ex-avocats de la série la Loi de Los Angeles ; Laurence Fishburne, quinze ans après ses débuts dans Apocalypse Now, Ed Harris en inquiétant serial killer et, dans le rôle de la grand-mère, Ruby Dee, qui avait fait ses débuts au cinéma en 1946, à l’âge de 22 ans, et que l’on avait revue, depuis, chez Joseph L. Mankiewicz, Anthony Mann, Martin Ritt, ainsi que chez Jules Dassin, dont elle fut la scénariste, la productrice et l’interprète pour Point noir, le remake du Mouchard de John Ford, qui marquait le retour du cinéaste aux Etats-Unis, après une quinzaine d’années d’exil pour cause de maccarthisme.
Dans le même genre vous pouvez trouver L’INVRAISEMBLABLE VÉRITÉ (1956) (Le journaliste (Dana Andrews) est, ici, exactement aussi innocent que Bobby Earl Ferguson (Blair Underwood) dans Juste Cause... !) ou encore LE SILENCE DES AGNEAUX (1991) (Le personnage du serial killer Blair Sullivan (Ed Harris) n’est pas sans rappeler celui d’Hannibal Lecter (Anthony Hopkins).).