DEUX MOI

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Paris n’est jamais si bien filmé que par ceux qui aiment vraiment la capitale. C’est le cas de Cédric Klapisch qui a même intitulé un de ses films Paris. Et c’est entre le 18e et le 19e arrondissement qu’il a situé l’action de sa comédie romantique sortie en 2019 : Deux moi. Un film qui a failli s’intituler Quelqu’un quelque part et L’histoire d’un amour. Et pour cause…

Deux moi, c’est l’histoire de Rémy et Mélanie. Ils ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris et se croisent sans jamais se voir. Elle multiplie les rendez-vous ratés sur les réseaux sociaux pendant qu'il peine à faire une rencontre. Tous deux sont victimes de la solitude des grandes villes. Deux moi en émoi qui vont emprunter des routes qui les mèneront dans une même direction…

Pour ce film, Klapisch a choisi deux jeunes et merveilleux acteurs qu’il avait déjà dirigés dans son précédent film, Ce qui nous lie : François Civil, qui avait une première fois croisé le cinéaste sur le tournage de la série Dix pour cent, et Ana Girardot, que Klapisch avait déjà failli engager sur Ma part du gâteau. C’est pour eux qu’il a écrit les rôles de Rémy et Mélanie. Le cinéaste qui retrouve également sur ce film de vieux complices : Zinedine Soualem, Simon Abkarian et Garance Clavel, l’héroïne de Chacun cherche son chat.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CHACUN CHERCHE SON CHAT (La solitude des villes vue par Klapisch) ou encore PARIS (Un hommage à la capitale de Klapisch).

Né en 1961, Cédric Klapisch se passionne dès l’adolescence pour la photographie et le cinéma. Après avoir tenté à deux reprises d’entrer à l’IDHEC, école de cinéma parisienne, il part étudier le 7e art à New York, sur les bancs déjà usés par Spike Lee où il a pour camarade de classe Todd Solonz. C’est là-bas qu’il réalise non seulement ses premiers vrais courts métrages, dont In transit, mais surtout qu’il veut devenir cinéaste, après avoir hésité à être directeur de la photographie.

De retour à Paris, il tourne un nouveau court métrage, Ce qui me meut, documenteur sur l’un des inventeurs de l’image en mouvement, Etienne Jules Marey. Un film qui lui vaut une nomination au César et dont le titre deviendra plus tard le nom de sa société de production. Puis il enchaine avec Riens du tout, premier long métrage choral dans lequel il fait tourner Fabrice Lucchini, François Daroussin et Karin Viard. Mais c’est avec le film suivant, Le péril jeune, réalisé pour la télévision puis sorti au cinéma, que Klapisch trouve définitivement son style et sa voix.

C’est également sur Le péril jeune qu’il rencontre Romain Duris, qui va devenir son alter-ego de cinéma. Ensemble, ils vont faire ensuite Chacun cherche son chat, modèle même de comédie klapischienne, Peut-être, film futuriste ambitieux, L’auberge espagnole et ses suites, mais aussi Paris, film vaguement inspiré par Magnolia de Paul Thomas Anderson, qui avait lui même été inspiré par Chacun cherche son chat ! A n’en pas douter, le cinéaste américain devrait aussi être inspiré par Deux moi.

L'amour au temps de Tinder, de Facebook et autres réseaux sociaux. Faire des rencontres amoureuses n'a jamais paru aussi facile. Pourtant, cela n'a jamais été aussi compliqué. Bref, un des messages du film, c'est que pour se donner un maximum de chances de croiser le grand ...

Klapisch est un cinéaste inepte, et la grande majorité de ses films sont incroyablement surestimés. D'ailleurs je ne crois pas avoir jamais "aimé" plus de 5 minutes de son cinéma, qui mélange confusément "légèreté" et "inconsistance". Et puis Klapisch a quand même "révélé" ...

S'il y a bien une constante dans les thématiques du cinéma de Cédric Klapisch, c'est de mettre en scène le passage à l'âge adulte, avec une légèreté pouvant cacher des aspects plus graves, ainsi que la solitude humaine, ce qu'il fait avec Deux Moi. Ici il s'attache à ...