DEATH WISH

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Bon, ok, certains disent en 2018 que les Bruce Willis movies, c’est plus ce que c’était. Et effectivement le temps des Die Hard, Le Dernier Samaritain et Incassable semble révolu. Mais le réalisateur Eli Roth reprend sa carrière en main.

L’homme derrière Hostel et The Green Inferno offre à Bruce Willis le rôle d’un chirurgien dont la femme est assassinée durant un cambriolage hyperviolent, housejacking qui laisse sa fille gravement blessée. Il est sympa, le toubib, mais faut quand même pas trop le chercher.  

Devant l’immobilisme de la police, notre bon docteur va s’armer jusqu’aux dents et se faire justice lui-même. Une certaine idée cinématographique du deuxième amendement pour un film violent et lapidaire.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver A VIF (Le film de Neil Jordan met en scène Jodie Foster dans la peau d'une vigilante.) ou encore DEATH SENTENCE (Le film de James Wan est adapté de la suite du roman "Death Wish".).

Death Wish est le remake du Death Wish de 1974, réalisé par Michael Winner, plus connu chez nous sous le titre Un Justicier dans la ville – Bruce Willis remplace ainsi Charles Bronson. Les deux films sont en fait adaptés du même roman, « Death Wish », écrit par Brian Garfield, auteur prolifique dans le récit policier et d’espionnage. Le livre est paru en 1972 et l’auteur, déçu de l’adaptation de Michael Winner, a écrit une suite à son roman en 1975, Death Sentence – lui-même adapté au cinéma dans un film signé James Wan, avec Kevin Bacon dans le rôle principal.   

Lorsqu’il est sorti aux Etats-Unis en mars 2018, Death Wish s’est pris une volée de bois vert critique. Sa violence, ses airs de film pro-gun, lui ont valu d’être très critiqué car il est arrivé dans l’actualité au lendemain de la fusillade au lycée de Parkland en Floride, tragique événement qui a lancé une vague de manifestations anti-armes à feu, menée par de jeunes Américains. Eli Roth s’est défendu d’avoir réalisé un film faisant l'apologie du deuxième amendement. Au site d’Entertainement Weekly, il a expliqué que ce qui l’avait poussé à accepter de réaliser ce remake, c’était que « les problèmes qui gangrenaient la société à l’époque du premier film », à savoir une police impuissante face à une criminalité galopante, « sont toujours d’actualité aujourd’hui ». Il voulait ainsi amorcer un dialogue dans la société américaine. C’est raté.

Il a fallu plus de dix ans à Death Wish pour voir le jour. En effet, en 2006, c’était Sylvester Stallone qui portait le projet de ses deux gros bras musclés. Six ans plus tard, le film avait finalement échoué dans les mains du scénariste/réalisateur Joe Carnahan, connu pour avoir porté L’Agence tous risques sur grand écran – le film devait être interprété par Liam Neeson et Frank Grillo. Plus tard, les réalisateurs israéliens de Big Bad Wolves, Aharon Keshales et Navot Papushado furent approchés pour diriger Bruce Willis mais lorsqu’ils voulurent réécrire le script de Carnahan, ils furent virés par le studio MGM.

Ce n'est pas trop dans mes habitudes d'écrire une critique sur un film qui sort en salles, mais celui-ci m'inspire un peu et d'autre part, il n'y a pas tant de critiques sur la fiche. Bon, la tâche est un peu plus compliquée pour moi parce que je ne peux ...

Ce remake de Death Wish devait être à l'origine tourné avec Sylvester Stallone, puis comme souvent les projets cinématographiques changent de mains et voici que cela se retrouve dans celles d'Eli Roth à la réalisation et Bruce Willis dans la peau de Paul Kersey. J'aime bien ...

Depuis que Dwayne Johnson lui a piqué son job d’homme qui « sauve le monde », prenant la place, de plus, d’acteur chauve préféré dans le cœur des spectateurs, j’avais un peu perdu de vue Bruce Willis. Je suis donc allé voir ce film dans lequel il interprète un chirurgien ...