BIENVENUE A MARWEN

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C’est l’histoire d’une rédemption : physique et mentale… Le récit d’un retour à la vie, porté par la force de l’imaginaire… Avec « Bienvenue à Marwen », Robert Zemeckis signe un formidable film d’aventures qui explore aussi les contrées de la fresque intime. Vous allez découvrir le destin extraordinaire de Mark Hogancamp, victime d’une terrible agression et laissé pour quasi mort en 2000.

Après des mois de coma, le rescapé va commencer à s’inventer une vie parallèle à travers un village de poupées, peuplé principalement de femmes et où il est un héros de guerre, Captain Hogie… Le plus incroyable dans cette affaire en grande partie vraie, c’est que grâce à cette existence fictive, Mark va parvenir à reprendre pied dans son véritable quotidien…

Zemeckis signe une œuvre à la fois fantastique et bouleversante, portée par un Steve Carrell comme d’habitude bluffant et des effets spéciaux hallucinants de vérité, donnant vie aux poupées, éléments centraux de ce conte merveilleux…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON (Comment survit-on à un accident de la vie ? Que fait notre esprit pour continuer, lui, à s'évader d'un corps devenu presque inutile ? Et si les rêves étaient nos meilleurs alliés...) ou encore SUCKER PUNCH (Plonger dans un imaginaire héroïque pour échapper à une vie réelle devenue insupportable : voici deux exemples basés sur le fantastique...).

« Bienvenue à Marwen » est le 19e film de Robert Zemeckis. C’est aussi un de ses plus gros échecs au box-office, domaine où il a pourtant maintes fois brillé par le passé. Si ses deux premiers longs métrages, « Crazy day » et « La grosse magouille » passent relativement inaperçus en 1978 et 1980, le 3e l’impose soudain dans le club des réalisateurs qui comptent. « A la poursuite du diamant vert » en 1984 renouvelle d’un coup un genre abandonné depuis des lustres, celui de la comédie d’aventures. Michael Douglas et Kathleen Turner s’y retrouvent plongés en pleine jungle colombienne, à la recherche d’un joyau perdu…

L’année suivante, Zemeckis gagne définitivement ses galons avec « Retour vers le futur », formidable épopée mêlant la science-fiction et l’histoire sur le mode du voyage dans le temps. Les deux suites sorties en 89 et 90 forment une trilogie visionnaire d’un point de vue technologique et même politique, puisque l’une d’entre elle imaginait Donald Trump devenir président des Etats Unis ! Le cinéaste devient un chouchou du public et de l’industrie, présenté comme le nouveau Spielberg et d’ailleurs adoubé puis produit par le maître. Citons aussi dans sa filmographie « Qui veut la peau de Roger Rabbit » (film pionnier associant animation et live-action) « Forrest Gump », sublime mélo historique avec Tom Hanks que l’on retrouve aussi à l’affiche de « Seul au monde », sorte de Koh Lanta tragique et véridique, sans oublier les incursions de Zemeckis dans le domaine de l’animation 3D avec « Le pôle express », « La légende de Beowulf » ou « Le drôle de Noel de Scrooge »…

Même ses films considérés comme mineurs portent en eux le souffle de l’aventure et d’incroyables parcours de vie souvent tirés d’histoires vraies : « Flight » avec Denzel Washington retrace le combat d’un pilote de ligne accusé de négligence après un atterrissage catastrophe, « The walk » revient sur les pas du funambule français Philippe Petit qui marcha sur un fil entre les tours du World Trade Center…

L'échec financier qu'il a représenté pour "Dreamworks" accompagné de retours critiques plus que mitigés, "Marwen" constitue l'un des plus scandaleux dommage collatéral du système actuel des studios. L'offre de la capitale du rêve misant sur la photocopie de divertissements ...

Peu importe le sujet, le réalisateur Robert Zemeckis a une incroyable facilité de raconter une histoire avec une magie qui me surprend toujours et une technicité totalement exemplaire. Comme Steven Spielberg, Robert Zemeckis est un grand artiste, un professionnel qui prend bien ...

La première séquence de Bienvenue à Marwen déconcerte : en ce qu'elle ressemble, par son atmosphère et son décor de Seconde Guerre Mondiale à un prolongement de son Alliés, mâtiné de réminiscences de Flight et des images de son avion, qui pique du nez pour ensuite se ...