AMERICAN NIGHTMARE 5 : SANS LIMITES

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Comme dans les quatre précédents Américain Nightmare, une nuit d'horreur nommé “La purge” est autorisée chaque année par l'état américain pour que toute violence, même la plus extrême, soit autorisée dans le pays pendant 12 heures. On suit le cas des Tucker, famille de paysans texans dont le fils, Dylan, aimerait bien que Juan, un émigré mexicain, reprenne sa place au sein de leur ranch. Mais les violences commises pendant la purge, vont obliger les Tucker, ainsi qu'une grande partie de la population américaine, à émigré au Canada et au Mexique pour éviter une mort certaine

American Nightmare 5 va donc plus loin que ses prédécesseurs filmiques puisque cette nouvelle nuit de purge semble être partie pour s'éterniser à jamais. Occasion pour James DeMonaco, producteur/scénariste/concepteur de la franchise, de faire preuve d'une certaine originalité. 

D'une part en montrant des purgeurs sans foi ni loi qui n'arrêtent plus d'occire leur prochain au delà du temps imparti. D'autre part en donnant au film l'aspect d'un néo-western contemporain. Le tout pour une satire sociale et nihiliste sur les tares d'une Amérique trumpienne ou le meurtre et la haine prennent définitivement le pas sur tout espoir d'une paix utopique.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES GUERRIERS DE LA NUIT (Signé Walter Hill, une série B d'action au look comics et à l'esprit punk où des gangs s'affrontent dans les couloirs labyrinthiques du métro de New York) ou encore BATAILLE ROYALE (Des adolescents sont contraints de participer à un jeu de massacre où ils doivent s'entretuer. Sous couvert d'une hallucinante suite de tueries violentes, le réalisateur Kinji Fukasaku dresse un portrait nihiliste et ironique de la société japonaise).

En 2013, quand il écrit, produit et réalise le premier American Nightmare (The Purge en version originale) pour trois millions de dollars, James de Monaco est encore loin de se douter que son film en rapportera trente fois plus dans le monde. Ce qui lance une franchise à succès composée à ce jour de quatre autres épisodes. A savoir American Nightmare 2 : Anarchy (budget : 9 millions de dollars. Box office monde : 112 millions dollars) ; American Nightmare 3 : Elections (budget : 10 millions de dollars. Box office monde : 119 millions dollars) ; American Nightmare 4 : les origines (Budget :13 millions de dollars. Box office monde : 137 millions) et  American Nightmare : Sans limites(budget : 18 millions de dollars Box office monde : 77 000 dollars). American Nightmare a également donné lieu à deux saisons d'une série télé. 

Derrière cette franchise de séries B violentes, James DeMonaco, scénariste, producteur et réalisateur américain né en 1969. Diplômé de l'université de New York, il se fait connaître en écrivant entre 1996 et 1998 les scénarios de Jack de Francis Coppola et Négociateur de F. Gary Gray. Friand de cinéma d'action , il donne un coup de main au script du remake d'Assaut signé du français Jean François Rivet avant de créer en 2007 la série Kill Point. Après avoir réalisé en 2008 son premier long métrage (Little New York), il se concentre la décennie suivante sur sa franchise American Nigthmare dont il met en scène les trois premiers opus

Pour ce cinquième film de la saga, James DeMonaco a laissé les rennes de la réalisation à Everardo Gout, cinéaste mexicain révélé en 2001 avec Dias de Gracia sur les destins de plusieurs personnes pendant trois coupes du monde de foot. Par la suite, Everardo Gout réalise quelques épisodes de séries d'action comme Banshee, Luke Cage ou Snowpiercer avant de créer la sienne, American Jesus, sur le parcours d'un adolescent persuadé qu'il est la réincarnation du Christ.

Je pense sincèrement que c'est le film qui représente le mieux la franchise. C'est peut-être le plus abouti mais aussi le plus superficiel dans ses propos. La saga "American Nightmare" a une idée brillante, qui permet de justifier la violence, les excès, la rage, le sang. ...

American Nightmare 5 : Sans limites, ou The Forever Purge en VO, annonce le programme dès son titre. Effectivement, c'est le cinquième film de la série, James DeMonaco est encore au scénario, la formule est sensiblement la même que précédemment, avant que tout ne change ...

On avait un peu peur avant de découvrir ce potentiel dernier volet de la très lucrative saga « American Nightmare » et son concept imparable de purge annuelle par le meurtre. Le premier épisode avait lancé cet univers en mode mineur quand le second l’avait transcendé en ...