47 METERS DOWN

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Que diriez-vous d’une petite escapade au Mexique ? Vous savez, un de ces voyages qui vous font des souvenirs pour une vie entière, vous laissant accrochés à la mémoire des images inoubliables et au mur du salon un magnifique sombrero en mosaïque bleu et jaune...

Dans 47 meters down, (« 47 mètres de fond » dans la langue de Molière), deux jeunes femmes vont aller passer quelques jours au bord d’une plage de rêve pour s’adonner aux joies de la tequila et de la plongée. Les deux sont finalement à consommer avec une très grande modération, car au cours d’une de leurs excursions sous-marines pour voir de près des requins, le câble soutenant la cage où elles sont enfermées va rompre et les laisser au milieu des squales. D’énormes bestioles, certes très jolies à voir, mais un peu appâtées par ces sandwiches humains qui ne disposent en plus que d’une heure d’oxygène en réserve !

La suite est au cœur du film de Johannes Roberts que vous allez maintenant découvrir le souffle coupé, oui c’est ça : en apnée...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE REEF (Des vacances de rêve, une mer bleu turquoise mais soudainement : plongée ou naufrage, l'aventure vire au cauchemar et les requins se régalent !) ou encore OPEN WATER (Seuls face aux requins : qu'on soit sous l'eau ou sur un banc de corail, le danger est imminent et mortel...).

Ah, le requin : quel formidable personnage de cinéma. On peut bien entendu se contenter de le filmer pour l’admirer comme de grands documentaires l’ont fait maintes fois par le passé tout au long de l’histoire du 7e art. On pense bien évidemment au Monde du silence de Louis Malle et Jacques-Yves Cousteau, palme d’Or (logique non ?) au festival de Cannes en 1956. N’oublions pas que nos amis squales ont également été à l’affiche d’Atlantis de Luc Besson en 1991 ou d’Océans de Jacques Perrin en 2009...

Ce gros poisson cartilagineux qui fait si peur depuis tant d’année a aussi le don de faire rire quand il devient le héros de productions destinées au jeune public. Gang de requins des studios Dreamworks en 2004 en est l’exemple le plus mordant, puisque la bestiole à nageoire et à mâchoires y tenait le rôle principal avec les voix de Robert de Niro ou Martin Scorsese notamment... Comédie encore avec Le monde de Nemo où un requin en pleine rédemption, essayant de renoncer à dévorer ses colocataires aquatiques, en fait voir de belles au célèbre poisson clown orange et blanc...

Bon, si l’on veut vraiment se marrer avec ces animaux-là, on peut aussi découvrir les innombrables séries Z qui ont plongé, voire sombré, dans ses eaux troubles : citons Mega shark contre Crocozaurus, qui imagine en 2010 le choc entre un squale géant et un dinosaure ou encore Sharknado dont l’action se passe dans les rues inondées de Los Angeles, envahies par des requins... Mais tout ceci est évidemment accessoire face au mètre-étalon du genre : Les dents de la mer de Steven Spielberg, sorti en 1975, pur film de terreur, dans lequel les habitants d’une petite station balnéaire de la côte Est affrontent un énorme requin mangeur d’hommes. Franchement, on a pas fait mieux, à tel point que des générations de spectateurs baigneurs ont renoncé depuis à mettre le moindre bout de doigt de pied dans l’eau salée !

C'est Jessica et Charlène au soleil qui vont prendre leur maillot à deux mains et s'installer kikil dans une cage pour faire comme tintin et le lac aux requins. Yolo! Ca vole pas haut d'ici qu'ça balance leurs fesses au fond de la mer mais une fois sous l'eau c'est hyper immersif, ...

Belle petite surprise, je ne m'y attendais pas, mais j'espérais tout de même passer un bon moment comme devant "Open water". Le scénario est tout simple. J'aurais même préféré encore plus simple, c'est-à-dire en virant les 10 premières minutes ainsi que le dialogue sentimental ...

En 2016, les films de requins, personne n’y croit vraiment. Y a bien une bande annonce de temps en temps qui semble sortir du lot et prendre le sujet avec un minimum de compétence, mais ça reste un émoi très éphémère. Mais en 2016, le raz de marée des squales super créatifs, ...