PEUR BLEUE

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Le réalisateur finlandais Renny Harlin a été découvert aux Etats-Unis grâce au Cauchemar de Freddy réalisé en 1988. Il s’est ensuite imposé dans le domaine du cinéma d’action avec 58 minutes pour vivre, suite de la saga Die Hard avec Bruce Willis, et Cliffhanger avec Sylvester Stallone. Pour Peur bleue, qu’il signe en 1999, il retrouve Samuel L. Jackson qu’il avait dirigé dans Au revoir, à jamais.

Harlin a souhaité rendre hommage à l’un de ses films préférés, Les dents de la mer. Les effets spéciaux ayant fait d’énormes progrès depuis le tournage du film de Steven Spielberg en 1975, Renny Harlin a choisi de montrer les monstres plutôt que de jouer avec l’imagination du spectateur. La principale difficulté qu’impliquait ce traitement vient du fait que les requins sont des animaux bien connus du public. Il fallait donc que leur représentation demeure réaliste à l’écran pour que le film soit crédible. Harlin a également décidé de jouer à fond sur la peur du spectateur en limitant le côté humoristique du scénario. Cela démarquait clairement Peur bleue des films d’horreur de la fin des années 90 qui regorgeaient de blagues macabres.

Ce parti pris n’a pas empêché le cinéaste d’offrir quelques clins d’œil aux fans. La plaque d’immatriculation qu’on trouve dans la mâchoire de l’un des requins fait référence à une plaque similaire dans Les dents de la mer. Les morts des trois requins du film évoquent celles des Dents de la mer et de ses deux suites. Le réalisateur, reconnaissable à ses longs cheveux blonds et à ses lunettes noires, fait une apparition en employé qui quitte la base. Comme dans tous ses films, il a placé un drapeau finlandais dans le décor. Cet hommage à son pays d’origine se trouve ici dans la chambre de son héroïne. Il est aussi fait mention de la Finlande sur le menu de la cafétéria et sur une bouteille de vodka.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES DENTS DE LA MER ou encore ANACONDA .

Renny Harlin a été choisi par la Warner pour diriger Peur bleue car le studio estimait que le réalisateur, fan de films d’horreur, était la personne idéale pour réaliser leur « blockbuster » de l’année 1999. Le cinéaste estime qu’il s’agit du film le plus difficile qu’il ait jamais tourné en raison des nombreuses scènes d’action et des effets spéciaux.
Akiva Goldsman, le producteur du film, est également un scénariste réputé qui a obtenu un Oscar pour Un homme d’exception de Ron Howard. Côté production, il est surtout connu pour sa collaboration avec Will Smith pour Je suis une légende et Hancock ainsi pour que le diptyque Da Vinci Code et Anges et démons de Ron Howard.
Peur bleue a été majoritairement tourné à Rosarito, au Mexique, dans le studio que James Cameron avait fait construire pour Titanic. Deux bâtiments, contenant les plus grands réservoirs du monde, y offrent des prestations complémentaires. Le premier permet de plonger les décors dans l’eau pour tourner des prises de vues subaquatiques  tandis que le second  donne la possibilité de les inonder. Renny Harlin souhaitait, en effet, jouer avec les codes du film d’horreur en permettant aux requins d’évoluer à l’intérieur de bâtiments remplis d’eau.
Trois techniques différentes ont été utilisées pour animer les monstres marins : prises de vues réelles, effets mécaniques et images de synthèse.  Des prises de vues réelles ont été filmées à Stuart Cove, dans les Bahamas. Pete Romano s’est chargé de les photographier sous l’égide de sa compagnie Hydroflex. Ce maître de l’éclairage subaquatique a reçu un Oscar pour ses innovations dans ce domaine. Il a notamment mis au point des protections étanches pour le caméras et des projecteurs destinés à fonctionner sous l’eau.
Les techniciens d’effets spéciaux ont travaillé pendant un an avant le premier tour de manivelle afin de rendre les requins crédibles. Renny Harlin a fait appel à Walt Conti, spécialiste des « animatronics », remarqué pour avoir conçu le serpent d’Anaconda de Luis Llosa et l’orque de Sauvez Willy de Simon Wincer. Conti a construit un requin mécanique télécommandé de quatre mètres de long. Les effets visuels de Jeffrey A. Okun ont pris le relais pour représenter les animaux agressifs. Ce magicien avait été remarqué sur Shocker de Wes Craven et Stargate de Roland Emmerich. Il avait déjà travaillé avec Renny Harlin sur Au revoir, à jamais.
Les comédiens du film ont été mis à rude épreuve sur le tournage. Thomas Jane, découvert dans Boogie Nights de Paul Thomas Anderson et La ligne rouge de Terrence Malick, s’était fait rebaptiser « Super Tom » pour avoir effectué de nombreuses cascades dans l’eau glacée.
Le personnage de Saffron Burrows devait survivre dans une première version du film. Les projections test ayant démontré que les spectateurs trouvaient la scientifique antipathique, il a finalement été décidé de la sacrifier. La mort surprenante de Samuel L. Jackson, qui se fait croquer à la moitié du film, fait référence à celle de Janet Leigh dans Psychose d’Alfred Hitchcock. Personne ne s’attend à ce qu’une tête d’affiche disparaisse aussi soudainement !

Oh la la... que de notes basses encore pour ce film injustement mésestimé ; relevons la barre car quand une série B me procure un vrai plaisir de façon simple, j'en redemande, et justement ici, j'ai été captivé tout du long, je n'ai donc aucune raison de descendre ...

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J'apprécie l'humour Seigneur, le cuistot qui meurt dans son propre four ! Avec ces grandes chaleurs qui arrivent et les plans canicules en place avec 6 journées d'affilée à plus de 38 degrés, je me suis dit que c'était le meilleur moment pour faire partager certains ...