42

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« 42 », c’est le numéro porté par Jackie Robinson, mythique joueur de baseball américain, dans l’équipe des Dodgers de Brooklyn, entre 1947 et 1956. Ce film, qui retrace la vie et la carrière de Robinson, premier joueur de baseball afro-américain à évoluer en ligue Majeure, est le quatrième long métrage de Brian Helgeland, après Payback, avec Mel Gibson – Prix du public au festival du film policier de Cognac 1999 –, Chevalier, avec Heath Ledger et le Purificateur, toujours avec Heath Ledger.

Avant de devenir cinéaste, Helgeland fut d’abord scénariste, à la télévision puis au cinéma. Son nom apparaît notamment aux génériques du Cauchemar de Freddy de Renny Harlin, de Assassins et de Complots, deux films de Richard Donner et, surtout, en 1997, de L.A. Confidential de Curtis Hanson, pour lequel il reçut l’Oscar du meilleur scénario.

Pour incarner Jackie Robinson, il fit appel à Chadwick Boseman, comédien américain né en 1982 et aperçu au détour de nombreuses séries, telles que Urgences, New York, police judiciaire ou Cold Case : Affaires classées. Il joue, ici, son premier « premier rôle » au cinéma, qui plus est, face à Harrison Ford, tout juste rescapé de Cowboys et envahisseurs et, pour la première fois, dans la peau d’un personnage ayant vraiment existé.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE EXPRESS (2008) (Biopic consacré à l’Afro-américain Ernie Davis, premier joueur de football américain à remporter le trophée du meilleur joueur universitaire) ou encore LE STRATÈGE (2011) (Faute d’avoir réussi sa carrière de joueur de baseball, Billy Beane va révolutionner le sport le plus populaire des Etats-Unis.).

42 n’est pas le premier film consacré à Jackie Robinson. En 1950, Alfred E. Green – qui avait débuté à Hollywood en 1910 et y avait notamment dirigé Bette Davis et Barbara Stanwyck – tourna The Jackie Robinson Story, avec Jackie Robinson dans son propre rôle et, en 1990, pour la télévision, Larry Peerce réalisa The Court-Martial of Jackie Robinson, qui s’attardait davantage sur la jeunesse rebelle du futur champion, alors enrôlé dans une armée américaine pleine de préjugés. Epouse du champion dans le premier film, la comédienne Ruby Dee jouait sa mère dans le second ! Même Broadway s’intéressa à Robinson avec, en 1981, une comédie musicale tout simplement intitulée : The First.

On n’oubliera pas, non plus, les projets, finalement abandonnés, de Spike Lee, tout d’abord,  où le champion aurait eu les traits de Denzel Washington et celui de Robert Redford, qui se serait contenté de produire le film, laissant la réalisation à Barry Levinson, le cinéaste qui en 1984 l’avait justement dirigé en joueur de baseball dans le Meilleur. C’est peut être pour cette raison que le comédien-producteur déclina l’offre de Helgeland qui lui avait, pourtant, initialement proposé le rôle de Branch Rickey, le patron des Dodgers de Brooklyn et père spirituel de Robinson, finalement tenu par Harrison Ford.

Après être passé à la réalisation, à partir de 1999, Brian Helgeland, qui n’avait pas abandonné sa carrière de scénariste, travailla notamment avec Clint Eastwood pour Créance de sang et Mystic River – qui lui valut une nomination à l’Oscar – et Ridley Scott pour Robin des bois avec Russell Crowe. 42 est sorti aux Etats-Unis le 12 avril 2013, c'est-à-dire trois jours après le « Jackie Robinson Day », institué en 2004 afin de rendre hommage à cette figure emblématique du baseball et de la lutte contre le racisme. Ce jour-là, le 15 avril, date anniversaire de son arrivée dans l’équipe de Brooklin, tous les joueurs portent le numéro « 42 ».

En 2013, Brian Helgeland revient enfin dans le siège de réalisateur avec 42, très longtemps après son dernier film, l’éreinté par les critiques The Order et surtout quelques scripts de films médiocres. En adaptant une histoire réelle pour la première fois, Brian ...

Un biopic intéressant sur une partie de l’histoire du sport que je ne connaissais pas (mais bon, faut dire que j’ai déjà du mal à comprendre les règles du baseball). Intéressant car retrace la vie du premier joueur noir à évoluer en Major League et des problèmes rencontrés ...

Ce film retrace les débuts de Jackie Robinson, premier joueur noir dans les majeures de baseball aux États-Unis. L'histoire de déroule dans l'après-guerre, bien que cela n'ait aucune importance (ou du moins mineure), en 1946-47. Ce choix du réalisateur est judicieux, ne travailler ...