2050

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A quoi ressembleront les relations amoureuses d'ici trente ans ? Seront elles plus virtuelles que physiques ? Les rencontres seront elle laissées à la gestion des applications façon Tinder ? L'intelligence artificielle aura t-elle supplantée celle du cœur ? Autant de questions auxquelles Princeton Holt essaie d'apporter des réponses dans 2050. 

Pourquoi pas en réinventant la figure du couple à l'aune de la technologie  quand Michael époux malheureux de la routine de son couple est initié par son beau-frère aux charmes d'un androïde dédié aux faveurs sexuelles. La version moderne des poupées gonflables se complexifie quand entre en scène la question des sentiments. 

2050 repousse ainsi les murs de la comédie romantique futuriste pour intégrer les notions de polyamour de désagrégation des rapports humains ou de la place du fantasme dans la sexualité masculine. Holt n'attendant pas de savoir si les sexbots existeront bien dans trente ans pour modeler une fascinante étude de mœurs, se conjugant déjà au présent.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MONIQUE (Bien avant 2050 et ses Sexbots, "Monique" voyait une poupée gonflable semer le trouble..) ou encore A.I (Méconnu, ce film de Steven Spielberg parle lui aussi de relations entre humains et androïdes).

Avec 2050, Princeton Holt n'a pas tant cherché à porter un regard sur le futur qu'à questionner le principe de normes dans un monde actuel où l'identité sexuelle comme amoureuse sont devenus des sujets de société. Cette ligne directrice a guidé le film dès son écriture en revendiquant d'emblée que la tonalité serait plus platonique que sensationnaliste. 

Ce y compris dans le design donné au monde de demain envisagé par 2050. Si le budget du film, minimal, a pesé, l'ambition était de créer un environnement étrange mais restant crédible, connecté à notre époque. Pas question de tendre vers un environnement à la Blade Runner et ses robots à l'apparence trop humaine, le ressort central restant la manière dont les hommes et les femmes de demain adapteront leur relations sentimentales à une technologie toujours plus pragmatique. 

2050 garde d'ailleurs un pas dans la réalité en ayant prénommé le sexbot du film Sophia. Soit à peu de chose près comme Sofia, le robot parmi les plus avancés existant, conçu par la société Hanson Robotics, comme une de androïdes s'adaptant le mieux au comportement humain, jusqu'à avoir été reconnue en tant que machine consciente, en étant le premier robot au monde à s'être vu décerner un titre de citoyen (par l'administration saoudienne). Sur la notion de couple, 2050 s'est à l'inverse vu distancer par les nouveaux usages : entre l'écriture et la sortie du film, un mariage  tout ce qu'il y a de plus officiel entre un humain et un hologramme a été célébré au Japon !

le doublage est mauvais, le jeu des acteurs n’est pas immédiatement prenant… mais le discours sous-jacent vaut bien le fait de se laisser porter quelques minutes.En substance, il serait bien dommage de passer à côté de ce film, pour quelques lacunes de prime abord.Il se ...