YAKUZA en VOD
- De
- 1975
- 112 mn
A la demande de son ami George Tanner, homme d’affaires américain dont la fille a été enlevée par Tono, un chef Yakuza, Harry Kilmer retourne au Japon. En 1949, après la IIde guerre mondiale, il a séjourné avec l’armée d’occupation en tant que MP à Tokyo. Tombé amoureux de Eiko, une jeune maman dont la famille avait entièrement disparu et à laquelle il avait sauvé la vie...
- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- - 12 ans
- VM
1 MIN AVANT
C’est un film sur l’honneur, les promesses tenues ou non, les services dus ou rendus. La fille d’un de ses amis ayant été enlevée par un chef Yakuza, Harry Kilmer, le personnage interprété par Robert Mitchum, accepte de retourner au Japon et d’y demander l’aide de Ken Tanaka, qui lui est lui-même redevable selon la tradition du «giri», puisque Harry a sauvé la vie d’Eiko, sœur de Ken. Mais tout se complique, la mort et l’amour s’en mêlent, et les personnages vont être entraînés dans une spirale de violence et de règlements de comptes qui dépasse tout ce à quoi ils pouvaient s’attendre. Ecrit en 1973, soit vingt-deux ans seulement après le traité de San Francisco et la levée de la tutelle américaine sur le Japon (qui dura de 1945 à 1951), le film est très respectueux des deux cultures, et suffisamment complexe pour embrasser ce que l’une et l’autre peuvent s’apporter mutuellement au lieu de se détruire. Ecrit avec l’aide de Robert Towne, déjà auteur de plusieurs scénarios, dont celui de Chinatown de Roman Polanski, par le scénariste débutant Paul Schrader, Yakuza est basé sur une histoire du frère aîné de ce dernier, Leonard, qui vivait alors au Japon où il enseignait la littérature américaine. Paul Schrader devait devenir célèbre grâce à Taxi Driver, écrit auparavant, mais réalisé par Martin Scorsese en 1976. Le script de Yakuza avait été acheté par la Warner pour la somme de 325 000 dollars, fort coquette pour l’époque et pour des inconnus. Il était censé réunir le tandem des Douze salopards (The Dirty Dozen, 1967), Robert Aldrich et Lee Marvin, devant et derrière la caméra. Mais l’acteur déclina et c’est Robert Mitchum qui se vit offrir le personnage de Harry Killmer. Mitchum s’empressa de débarquer Aldrich, avec lequel il ne s’entendit pas et Sydney Pollack prit donc les commandes de ce film atypique dans la production américaine de l’époque.
Dans le même genre vous pouvez trouver BLACK RAIN DE RIDLEY SCOTT (1989) ou encore MISHIMA DE PAUL SCHRADER (1985) .