VIVE NOUS !

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Valérie se sépare d’Yves, son mari infidèle, et cherche l’amour. Annette multiplie les aventures, sans trouver chaussure à son pied. Clara ne choisit pour amants que ceux qui serviront son ambition professionnelle. Entre la chronique sentimentale et la comédie romantique, Vive nous ! entrecroise les histoires de ces trois copines très différentes.

Cinq ans après avoir dirigé Maïté dans Le Fabuleux destin de Madame Petlet, Camille de Casabianca repasse derrière la caméra tout en interprétant l’un des rôles principaux, entourée par Michèle Bernier et Emmanuelle Devos. Elle confie à Dieudonné le rôle d’un prof de judo dont son personnage va tomber amoureuse.

Comme l’indique la réalisatrice, les personnages de Vive nous ! ont tous du mal à être heureux mais ils ne se laissent pas abattre et ne renoncent pas à leur optimisme. Elle résume d’ailleurs l’esprit de son film en ces termes : « on a tous des défauts, on a tous des qualités, mais finalement on n’est pas si mauvais que ça et on s’en sort ! »

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MARIAGE À L'ANGLAISE (La recherche de l'âme soeur, l'amour toujours ?... autant de thèmes communs.) ou encore TATAMI (Un documentaire de Camille de Casabianca sur l'univers du judo).

C’est en cherchant un lieu inattendu qui pourrait réunir tous les personnages du scénario qu’elle était en train d’écrire que Camille de Casabianca a rencontré le judo. A l’époque, elle va chercher son fils deux fois par semaine au club où il s’entraîne. En observant les relations entre les pratiquants, elle se dit qu’elle tient peut-être l’endroit qu’elle cherche. Pour en savoir plus, elle s’inscrit au dojo, comme son personnage dans le film, et découvre ce sport par la pratique. Elle va progresser, passant d’une couleur de ceinture à une autre, non sans se blesser plusieurs fois. Et lorsqu’elle aura à choisir un interprète pour son personnage de prof de judo, elle fera appel à Dieudonné, judoka confirmé.

Le judo a pris une place importante dans la vie de la réalisatrice puisque, quelques années après avoir tourné Vive nous !, passée ceinture marron, elle a obtenu l’autorisation de filmer l’entraînement de l’équipe de France de judo qui préparait les championnats du monde à Munich. Elle en a tiré un documentaire, Tatami, où l’on voit notamment les athlètes Larbi Benboudaoud et Djamal Bourras et les entraîneurs Stéphane Traineau et David Douillet au travail. Par ailleurs, dans L’Harmonie familiale, une comédie qu’elle a réalisée en 2013, elle confiera à  Darcel Yandzi, un ex-Champion d’Europe de judo, un personnage de policier.

Le rôle du vieux maître de judo dont le portrait s’anime et prend vie est tenu par un véritable champion de cette discipline que la cinéaste a également filmé dans Tatami.  Natif de Kyoto, Shozo Awazu, champion japonais qui s’est installé en France dans les années 1950 a entraîné les deux judokas français à avoir participé aux premiers championnats du monde de judo en 1956. Par la suite, il a aidé de nombreux membres de l’équipe de France à se préparer. Expert en judo au sol, il a écrit un ouvrage à ce sujet. Shozo Awazu a été entraîneur au sein du Racing Club de France jusqu’à l’âge de 91 ans en 2014. Il s’est éteint deux ans plus tard.

Savoureuse comédie féministe et toutefois ironique. Les personnages d'origines sociales les plus diverses terminent tous sur le tatami. Une philosophie comme une autre, mais bien d'actualité, du rytme et des acteurs piquants, Daniel Prévost et Emmanuelle Devos ont la ...