THE SINGING CLUB

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Un film de militaires c’est bien, un film de femmes de militaires, c’est mieux. C’est le cas de « The singing club », œuvre britannique signée de Peter Cattaneo en 2019. Il raconte l’arrière, sur la base anglaise, quand les soldats sont partis en mission en Afghanistan, et que les épouses doivent gérer l’angoisse. Pourquoi ne pas entonner quelques airs connus ?

C’est donc un film choral et de chorale, où tout commence en chanson pour surmonter le temps qui passe et conjurer la mauvaise nouvelle. Kristin Scott-Thomas la plus française des britanniques (et vice-versa) incarne avec un frémissement névrotique parfait la femme du colonel.

C’est un film Covid, dont la carrière a été entravée, au moment de sa sortie, par l’irruption de la pandémie suivi d’une année et demie de confinement. Sa carrière en a été affectée. Avec un sens de la comédie grinçante et de la mélancolie sociale il mérite pourtant le détour, et d’ailleurs, c’est par là…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE VIRTUOSE DE FRANÇOIS GIRARD (2014) (L'histoire d'un jeune enfant en difficulté sociale, doté d'une belle voie et qui trouve son salut dans un établissement choral d'élite, grâce à un professeur. La sévérité, l'exigence, la difficulté de l'apprentissage dans un film sur la recherche de l'âme.) ou encore LES CHORISTES DE CHRISTOPHE BARRATIER (2004) (La rédemption par le chant dans une pensionnat où sous l'impulsion d'un directeur sadique tout le monde marche à la baguette. Les enfants en devenant choristes s'initient à l'art, à l'émotion collective et à l'émancipation. A l'époque, un énorme succès populaire.).

C’est un film britannique donc, distribué sous un titre anglais « The singing club » mais qui possède un titre original, bien plus pertinent : « Military Wives » soit « les femmes de militaires ». Le film est né d’une série diffusée sur la BBC : « The Choir : Military wives », un documentaire montrant, dans la réalité, une chaîne de chorales de femmes sur les bases anglaises dont certaines se sont produites au Royal Albert Hall.

La plupart des séquences intérieures ont été tournées en studio et tous les extérieurs ont été réalisés sur la base de la RAF d’Halton. Le film s’inscrit dans ce qui est désormais une thématique anglaise : le show biz adoucit les moeurs de certains milieux frappés par le destin. Peter Cattaneo n’a-t-il pas signé en 1997 « The full Monthy » ? On citera encore « Billy Elliott » (1999) de Stephen Daldry ou « Les virtuoses » de Mark Herman (1997).

On avait plus de nouvelles de Peter Cattaneo depuis 2008 et un film foutraque, « The rocker » où il racontait l’histoire d’un musicien contraint de quitter un groupe de rock qui devenait célèbre sans lui. Bizarrement l’énorme succès international de ce réalisateur venu de la télé, avec « Full Monthy », ne lui a guère permis ensuite de promouvoir sa carrière. Quatre films seulement en plus de vingt ans. Il faut dire qu’il a aussi beaucoup tourné pour la BBC. Mais, disons-le en chanson : qui va lentement va sûrement.

Le réalisateur de Full Monty, le film qui définissait à l’époque les standards de la comédie sociale anglaise, s’empare d’une histoire vraie sans doute moins audacieuse que ses apprentis strip-teaseurs, mais au gros potentiel feel-good. Il s’intéresse à un groupe ...

On vient de regarder ce film : excellent !C’est une « bluette » de type dirty dancing : les hommes n’y jouent que les seconds rôles, c’est donc plein de bons sentiments, mais l’humour à l’anglaise fonctionne très bien et le jeu d’actrices est impeccable...Un ...

Peter Cattaneo n'a guère fait parler de lui depuis le triomphe de The Full Monty. The Singing Club (Military Wives) est son premier long-métrage depuis 12 ans et use à peu près de la même formule gagnante pour conquérir les foules. Aucune véritable surprise n'est à attendre ...