QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF ? en VOD
- De
- 1967
- 124 mn
De retour d’une soirée bien arrosée, Martha et George, son mari enseignant dans l’université que dirige le père de Martha, retrouvent un couple de jeunes gens qu’ils ont invité à finir la soirée chez eux. Le jeu auquel vont se livrer Martha et George est cruel, entre vérité et mensonge, alcoolisme et désespoir...
- Drame
- Etats-Unis
- - 12 ans
- VM - HD
1 MIN AVANT
Né Michael Igor Peschkowsky, à Berlin en novembre 1931, le cinéaste Mike Nichols – d’origine russe par son père, allemande par sa mère – est arrivé à New York à l’âge de huit ans. Après ses études, il s’oriente vers le théâtre, devient comédien puis metteur en scène, au début des années 1960. Il se fait remarquer en remportant 7 Tony Awards – les ancêtres américains des Molières – et c’est assez naturellement qu’il fait ses débuts au cinéma en 1966 avec l’adaptation d’une pièce de théâtre au titre mystérieux, Qui a peur de Virginia Woolf ?, du dramaturge et poète américain Edward Albee, créé à Broadway, en octobre 1962 par Uta Hagen et Arthur Hill et, également, récompensée par de multiples Tony Awards.
C’est le scénariste Ernest Lehman, à qui l’on doit déjà et entre autres le scénario de La Mort aux trousses d’Hitchcock, qui décide d’adapter la pièce et de produire le film. Ce sera sa première expérience en ce domaine, trois ans plus tard il redeviendra producteur, pour le célèbre Hello, Dolly ! de Gene Kelly.
Devant la caméra de Mike Nichols, ce débutant de 34 ans qui, l’année suivante, tournera Le Lauréat, avec Dustin Hoffman et Anne Bancroft, deux monstres sacrés d’Hollywood, Elizabeth Taylor (33 ans de plus) et Richard Burton, qui fêta ses 40 ans sur le plateau.
Voici donc Qui a peur de Virginia Woolf ?, le premier film de Mike Nichols, le 4e film du couple Taylor/Burton et le grand vainqueur des Oscars 1966, avec 13 nominations et, finalement, 5 statuettes, dont une pour Elizabeth Taylor.
Il est deux heures du matin, Martha et George rentrent chez eux...
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CHAT (1971) (Comme Martha et George, Clémence (Simone Signoret) et Julien (Jean Gabin) se déchirent après 25 ans de mariage. Seul témoin : un chat.) ou encore LA GUERRE DES ROSE (1989) (Sur le ton de la comédie, cette fois, un couple (Michael Douglas et Katheleen Turner) se déchire... avant de se retrouver.).