PLAYOFF en VOD
- De
- 2012
- 107 mn
1982. Israélien d’origine allemande dont le père a péri à Auschwitz, Max Stoller est l’entraîneur de l’équipe nationale de basket. Prêt à relever de nouveaux défis, il accepte de devenir l’entraîneur de l’équipe nationale de RFA. Même si la presse israélienne le considère comme un traître, il va relever le défi sportif et faire ce pourquoi il a, sans doute, accepté...
- Drame
- Israël | France | Allemagne
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Playoff est le neuvième long métrage d’Eran Riklis, cinéaste israélien qui se fit connaître hors de son pays natal avec la Fiancée syrienne, Prix du public au Festival de Locarno en 2004. Il y aura ensuite les Citronniers, Prix du public au Festival de Berlin en 2008, et le Voyage du directeur des ressources humaines, à nouveau Prix du public à Locarno, en 2010.
Avec Playoff, Eran Riklis raconte l’histoire vraie de Ralph Klein, un juif allemand né 8 ans avant la Seconde guerre mondiale. Sauvé de la déportation, il s’installera en Israël où il deviendra basketteur professionnel puis entraîneur. Célèbre dans le monde entier, il sera, au début des années 1980, appelé en Allemagne de l’Ouest pour entraîner l’équipe nationale. Considéré comme un traître par la presse israélienne, il acceptera, pourtant, la proposition.
Si le défi sportif lui tient à cœur, c’est sur les traces de son enfance, brisée par la guerre un jour de 1943, qu’il veut surtout revenir. Et c’est en compagnie d’une jeune femme d’origine turque – vous reconnaîtrez Amira Casar – qu’il va faire le chemin à l’envers. Rebaptisé Max Stoller, ce personnage est interprété par Danny Huston, le mari de Naomi Watts dans 21 grammes d’Alejandro Gonzalez Inarritu et Richard Cœur de Lion dans le Robin des Bois de Ridley Scott. Pour Playoff, Danny Huston reçut, en 2011, le prix du meilleur acteur au Festival International de Montréal.
Dans le même genre vous pouvez trouver TU MARCHERAS SUR L’EAU (2005) (Autre rencontre entre un jeune Israélien et un jeune Allemand, longtemps après la Seconde guerre mondiale.) ou encore ELLE S’APPELAIT SARAH (Longtemps après la Shoah, à Paris cette fois, un appartement est, ici aussi, le point de départ d’un terrible retour en arrière.).