MICHAEL COLLINS en VOD
- De
- 1997
- 127 mn
Irlande, 1916. Michael Collins et son ami Harry Boland luttent aux côtés de Eamon De Valera, président du Sinn Féin, contre l’Angleterre pour l'indépendance de l'Irlande. Il prend de plus en plus d’importance au sein de l’organisation et forme les troupes à ce qu’il appelle «la guerilla». Michael et Harry rencontrent Kitty, dont ils tombent tous deux amoureux. Mais lorsque De...
- Politique / Histoire
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Dans les livres d’histoire irlandais, dans les années 1960, le nom de Michael Collins (né en 1890 et mort en 1922), était à peine évoqué. Le réalisateur Neil Jordan a écrit ce scénario au milieu des années 80 et l'a laissé reposer le temps de convaincre Hollywood –avec The Crying Game (1992) puis Entretien avec un vampire (1994)– de lui donner les moyens de ses ambitions : une vaste fresque emplie de figurants, de bruit et de fureur doublée d’un vibrant hommage aux combattants de l'indépendance irlandaise. «J’ai grandi dans un pays hanté par de nombreux fantômes, racontait le réalisateur en 1996 au moment de la sortie du film. Personne n’avait envie de parler de tout ça, c’était un réel traumatisme. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai voulu que ce film existe. Michael Collins n’est autre que l'homme qui a fait le pays dans lequel je suis né, avec tout ce que cela comporte de courage, de violence et de sang.” Guerrier, meneur d’homme, Michael Collins est aussi l’un des responsable du compromis qui a mené à la partition de l’Irlande : il est donc tout à la fois, selon les points de vue, héros, méchant, et victime. Neil Jordan, dans ce film fleuve long de cent trente trois minutes n’a fait, semble-t-il qu’une seule concession à la vérité : il a embelli le personnage féminin, donné à l’histoire d’amour un air de Jules et Jim, et rendu charnelle une liaison qui, selon les biographies de Michael Collins, était surtout épistolaire. Mais on le lui pardonne aisément, car cette concession, sous de biens beaux chapeaux, arbore le magnifique sourire de Julia Roberts.
Dans le même genre vous pouvez trouver HUNGER DE STEVE MCQUEEN (2008) ou encore LE VENT SE LÈVE DE KEN LOACH (THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY, 2005) .