MARIE-FRANCINE

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Il y a des jours comme ça où rien ne va… La météo en berne, pas de place pour se garer, plus de goyave chez le primeur et la fin de la saison 8 des "Ch’tis au Lichtenstein" : on a failli perdre Tatie Clara pour moins que ça… Bon, honnêtement, ce qui arrive à Marie-Francine dans le film du même nom que vous allez maintenant regarder est d’un tout autre calibre : en une journée, elle va être quittée par son mari, lâchée par ses enfants, virée de son travail et donc obligée de retourner vivre chez ses parents qui, malgré ses cinquante ans, continuent de la considérer et la traiter comme une ado !

D’un fait de société bien réel et parfois tragique, Valérie Lemercier tire une comédie acide et cruelle, teintée d’une bonne dose de romantisme et ponctuée de clins d’œil appuyés à Jacques Demy.

Autre bonne surprise du film : son duo avec Patrick Timsit, inédit et charmant, entouré à l’écran de Denis Podalydès, Hélène Vincent ou Philippe Laudenbach…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BARBECUE (On peut recevoir des cadeaux surprenants pour ses 50 ans : un infarctus ou une rupture... Dans les deux cas et les deux films, ça remet les idées en place et ouvre de nouveaux lendemains..) ou encore RETOUR CHEZ MA MERE (Pas facile de revenir à la maison, chez papa-maman quand on est une adulte, surtout quand les parents estiment que vous êtes toujours une ado !).

Autant tout se dire et donc se l’avouer : Marie-Francine a rassuré les fans de Valérie Lemercier tout en la réconciliant au passage avec le grand public. Le succès du film, (900 000 entrées en France), et des critiques dans l’ensemble conquises, ont effacé l’échec sans appel de 100% cachemire), son précédent long métrage de réalisatrice, sorti en 2013. Cette expérience avait à l’époque constituée un coup d’arrêt sévère à un parcours jusqu’ici exemplaire à la scène comme sur les écrans, petits ou grands.

Valérie Lemercier apparaît d’abord à la télévision à la fin des années 80 dans la série Palace, crée par Jean-Michel Ribes et comptant les dessous burlesques d’un grand hôtel. Aux côtés de Jean Carmet, Claude Piéplu, Jacqueline Maillan, Darry Cowl, Jacques François ou du débutant d’alors François Morel, la jeune comédienne va cultiver son personnage de Lady Palace, mondaine hors la vie qui lui collera longtemps au CV. On le retrouve par exemple et largement dans L’opération corned-beef en 1991 et Les visiteurs en 1993 de Jean-Marie Poiré avec le tandem Christian Clavier-Jean Reno. Mais Valérie Lemercier a vite l’envie et surtout le talent de se sortir de cette formule qui aurait pu virer au piège. C’est au théâtre qu’elle va démontrer l’étendue de son registre, sorte d’héritière de Sylvie Joly et Zouc, cultivant l’absurde irrésistible, constamment teinté de gravité voire de désespoir. Ses spectacles, qu’elle refuse de sortir en DVD, sont des moments uniques et attendus par ses fans au fil des ans.

Autre corde à son arc donc : la mise en scène au cinéma. Quadrille en 1997 sera un galop d’essai en forme d’hommage à Sacha Guitry. Le derrière en 1999 une farce corrosive sur l’homophobie avec les regrettés Claude Rich et Dieudonné, le second ayant lui aussi disparu tout en étant encore bien vivant. Palais Royal en 2005 reste à ce jour son plus gros succès, portrait tendre et méchant à la fois de l’aristocratie…

Avis : Une comédie française bien plaisante et qui fait du bien. Elle n'est pas spécialement originale mais elle fait un bien fou. Un film attendrissant et drôle entre comédie et romance. L'âge de la cinquantaine et les parents sont les sujets principaux de ce cinquième ...

Valérie Lemercier respire le naturel. Naturel de ses traits, de sa démarche, de sa vêture. Elle campe ici un personnage dans la cinquantaine, femme mariée devenue célibataire suite à une rupture. Un très grand classique contemporain pour les 20-75 ans (plus ?) dans une ...

Je pourrais seulement dire : il y a Valérie Lemercier, et ça devrait suffire à vous convaincre. Je pourrais même dire qu'il y a 2 Valérie Lemercier puisque l'actrice campe également dans ce film la soeur jumelle de Marie-Francine, Marie-Noëlle (une version plus glamour, ...