FONZY

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Au départ, il y a Starbuck, un film québécois de Ken Scott coécrit par celui-ci et Martin Petit, et qui sans tambour ni trompettes et sans stars, reçut un formidable succès public de par le monde, y compris sur les écrans français où il est sorti le 27 juin 2012.

Cette comédie raconte l’histoire d’un homme pas très mature, blackboulé par ses frères qui ne peuvent pas compter sur lui, disqualifié par sa petite amie —pourtant enceinte de lui— qui en a marre de ne connaître ni son appartement ni sa famille et de ne le voir que de loin en loin. La conséquence de ses nombreux dons de sperme lorsqu’il était jeune lui revient en pleine face avec 142 enfants sur les 533 dont il fut le géniteur anonyme qui lancent un procès pour obtenir le droit de connaître son identité. Résolu à rester masqué, il ne résiste pas à la tentation d’aller en rencontrer quelques uns et s’attache à eux, devenant une sorte d’ange gardien…

Fonzy, signé Isabelle Doval, en est le remake français et en reprend plus que la trame : certaines scènes étant calquées au mot et au plan près. Quelques différences se glissent : la famille de Diego est espagnole et non polonaise, l’entreprise familiale est une poissonnerie et non plus une boucherie… Et dans la peau de Diego alias Fonzy, on retrouve José Garcia, parfait en éternel ado fantasque et tendre. Le film, basé sur un sujet de société véritable et profond qui est de plus en plus d’actualité, est toujours aussi drôle.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JE ME SUIS FAIT TOUT PETIT DE CÉCILIA ROUAUD (2012) (Film français, réalisé par une femme et qui traite du sujet : comment devenir papa quand on ne veut pas l’être ?) ou encore UN JOUR SANS FIN DE HAROLD RAMIS (GROUNDHOG DAY, 1993) (C'est un film qui dit, comme Fonzy, qu’il faut parfois un événement extraordinaire (et du temps) pour devenir un type bien.).

La réalisatrice Isabelle Doval a commencé par être comédienne sous le nom d’Isabelle Dinelli avant de passer derrière la caméra. On l’a entrevue dans de petits rôles, parmi la distribution de Comme un poisson hors de l’eau ou La Vérité si je mens ! 2. Elle a réalisé deux courts métrages puis s’est lancée, avec Olivier Dague et Jean-François Alain, dans l’écriture de son premier long : Rire et châtiment.

Celui-ci, sorti en 2003, est une très jolie réussite, l’histoire de Vincent Romero, homme volubile et hilarant, qui amuse tout le monde mais en oublie parfois de faire attention aux autres. Non seulement sa femme le quitte, mais il se met à semer les cadavres sur son passage : à son contact, les gens meurent littéralement de rire ! Isabelle Doval y interprétait –très bien d’ailleurs- Céline, l’épouse de Vincent, lui même incarné par José Garcia, son mari à la ville. Rire et châtiment était déjà, sous couvert de comédie, une fable sur la nécessité de grandir, qui passait par le regard et l’attention à apporter aux autres. On comprend donc aisément que pour son troisième long, après Un château en Espagne (2008), elle ait été attirée par ce remake qui met en scène un «adulescent» découvrant les charmes d’une vie plus responsable et dont elle a écrit l’adaptation en compagnie de Karine de Demo et José Garcia.

Ce dernier, également interprète principal, endosse un rôle plus en demi-teinte que d’habitude et y fait merveille.

Et dire que José Garcia a failli être comptable ! La face du cinéma français en eût été changée ! Heureusement, son rêve d’enfant l’a rattrapé et il a pris des cours chez Florent et à l’Actor’s studio, puis est devenu chauffeur de salle à Nulle part ailleurs sur Canal +. C’est là que, repéré par Antoine de Caunes, il a démarré avec lui une série de sketches désopilants qui ont révélé son inénarrable nature comique, désormais régulièrement éclatante sur grand écran.

Au début j'y suis allé pour me poiler sans grand espoir. mais j'ai adoré ce film. Aborder plusieurs sujets grave avec humour et un fond très humain fut pour moi et mon épouse un immense bonheur. Ce film aborde avec une immense intelligence, beaucoup d’humour et un grand ...

Malgré les nombreuses critiques de ce film, je compte bien donner aussi mon avis. Je pense que le rôle de Fonzy n'aurait pu être donné à personne d'autre que José Garcia, qui l'interprète superbement. Certes, ce n'est pas du grand art, mais personnellement, j'ai trouvé ...

La première chose à savoir est que je n'ai pas vu Starbuck, film canadien dont Fonzy est le remake. De ce fait, j'ai un regard « neuf », l'histoire est « nouvelle », c'est une véritable découverte. C'est, d'ailleurs, probablement la raison pour laquelle j'ai autant adoré ...