MARCEL LE COQUILLAGE (AVEC SES CHAUSSURES)

en VOD

Plus de trente millions de connexions ! En 2010, Marcel le coquillage (avec ses chaussures), un court-métrage en animation image par image d’à peine trois minutes et vingt-deux secondes, s’est taillé un joli succès sur la Toile. Deux autres courts avec le mollusque affublé d’un gros œil et de petites chaussures orange suivront. Une douzaine d’années plus tard Marcel est devenu un long métrage. 

Une telle popularité a bien sûr éveillé la curiosité des studios et des producteurs. « On nous a proposé d’associer Marcel avec Ryan Reynolds pour combattre le crime », se souvient Dean Fleischer Camp. Le réalisateur des aventures de Marcel avait d’autres idées en tête. Dans cette version longue, en forme de pseudo-documentaire, le coquillage se démène pour retrouver la trace de ses parents et de ses proches qui ont disparu. Marcel est aussi préoccupé par la santé vacillante de sa grand-mère à la mémoire chancelante. 

La mélancolie saisit parfois le coquillage qui parle, mais le ton du film est résolument léger. Doté d’une imagination débordante, le mollusque s’invente des activités plus ou moins farfelues pour occuper ses journées, quand son tempérament cabotin ne le porte pas à pousser la chansonnette. De quoi séduire un public tous âges confondus. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SPINAL TAP (Un faux documentaire pour rire) ou encore WALLACE ET GROMIT : LE MYSTÈRE DU LAPIN-GAROU (Un film d'animation parodique en stop-motion).

La réalisation de Marcel le coquillage s’est étalée sur sept ans environ. Les scènes, écrites par le réalisateur Dean Fleischer Camp et son coscénariste Nick Paley, étaient tournées en une ou deux journées sans s’interdire d’improviser et d’introduire des gags ou de l’humour pendant les prises de vue. Les scénaristes se remettaient à écrire et le tournage reprenait. Sous ses dehors de documentaire bricolé, le film aborde en fait des sujets graves : le deuil et la résilience. Une séparation fait écho à une autre : le personnage du documentariste vient de se séparer de sa compagne et la communauté des coquillages à laquelle appartient Marcel a été emportée loin de la maison où ils vivaient ensemble. De plus, la grand-mère sent ses forces l’abandonner… 

Côté animation, Marcel le coquillage est l’un des très rares films à utiliser aujourd’hui le stop-motion comme il le fait. La combinaison prises de vue réelles/stop motion pour tout un long métrage est plutôt inédite : habituellement le stop motion n’est utilisé que dans une scène ou deux comme dans le Terminator de 1984, rappelle Dean Fleischer Camp. Le premier film avec Marcel ayant été tourné avec cette technique de l’image par image, son metteur en scène a voulu y rester fidèle dans cette version longue. Pour lui, les « imperfections » de ce procédé apportent un plus émotionnel.  

Les séquences en prises de vues réelles ont toutes été filmées dans un premier temps. Puis les images en stop motion ont été tournées en reproduisant à l’identique l’éclairage de ces plans. Le chef-opérateur des séquences en animation a suivi minutieusement le premier tournage en prenant des notes sur la position future de Marcel et l’éclairage requis. Ce qui lui a permis, par exemple, de déterminer les moments exacts où il fallait projeter les ombres des arbres sur le tableau de bord de la voiture lors de la séquence de la promenade. Le tournage de Marcel le coquillage a été une école de patience absolue : chaque journée de travail en stop motion permettait de livrer à peine entre 5 et 10 secondes du métrage final ! 

Il suffit de quelques pas de côté pour parvenir à se distinguer : alors que Marcel le coquillage, star des courts sur YouTube créée par Dean Fleischer-Camp et Jenny Slate, suivait une voie royale pour se faire dévorer par les géants de l’animation, le duo a tenu à garder ...

Dans une maison en images réelles, une balle de tennis avance et dévale les escaliers comme ensorcelée. Bercée par les tendres lumières de la Californie, cette étrangeté se manifeste dans une inhérente douceur. Il s’agit du véhicule, passablement furtif, de Marcel – ...

Je vous trouve très beauMarcel the shell with shoes on aurait pu facilement se contenter de tout miser sur la mignonerie de son personnage principal pour convaincre les plus sensibles d'entre nous à se rendre en salle mais non Marcel ne se contente pas d'être un énième ...