LE RÉCIDIVISTE en VOD
- De
- 1978
- 109 mn
- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Dustin Hoffman est déjà une immense star quand il tourne dans Le récidiviste en 1977. Car il a déjà au compteur de sa filmo des merveilles pelliculées comme Le Lauréat, Macadam Cow-Boy, Les Chiens de paille, Papillon, Lenny, Les Hommes du président et Marathon Man. Agé de 40 ans il initie le projet du Récidiviste d’après un roman auto biographique d’Edward Bunker. Estimant qu’il ne peut être à la fois au four et au moulin, Hoffman abandonne le film derrière la caméra après une semaine de tournage pour se concentrer sur son seul jeu d’acteur et refile la réalisation à Ulu Grosbard, vieux pote de théâtre qui le mis en scène naguère dans quelques pièces.
Le récidiviste s’attache aux basques usées de Max Dembo, un ancien braqueur qui obtient sa liberté conditionnelle après avoir passé six longues années derrière les barreaux. Alors qu’il compte bien rentrer dans le droit chemin, Dembo est harcelé quotidiennement par son contrôleur judiciaire, aussi sadique que vicelard. Le jour où ce dernier veut l’envoyer dans un centre de semi-liberté, Dembo craque, s’évade et recommence à faire des casses avec un vieil ami et complice.
Pour bien emballer ce film qui lui tenait à cœur, Dustin Hoffman s’est entouré des meilleurs techniciens du moment comme Owen Roizman à la photo (à qui l’on doit les images de L’exorciste et Network) et David Shire à la musique, réputé pour plus de 155 B.O dont celles de Conversation secrète de Coppola et du génial Les pirates du métro de Joseph Sargent. Si Le récidiviste est accueilli mollement par la critique américaine qui n’y voit qu’une série B simpliste, le film finit par gagner ses galons au fil des années. Y compris auprès de Bertrand Tavernier qui, dans ses « 50 ans de cinéma américain », s’ébahit devant la justesse des acteurs. Au point qu’il écrit : On ne parvient pas à déceler ce qui, dans le dialogue, est écrit ou improvisé.
Dans le même genre vous pouvez trouver RESERVOIR DOGS (Le premier long métrage de Quentin Tarantino, entré dans la légende du septième art.) ou encore LE SOLITAIRE (Premier film cinéma de Michael Mann ou James Caan, bandit de haut vol, exécute des casses. Brillant.).