LE DERNIER VOYAGE DU DEMETER

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Eté 1897, toutes voiles au vent, le Demeter file sur les flots de la Méditerranée. La goélette transporte une cargaison à destination de l’Angleterre. Or, dans la cale, un passager indésirable s’est glissé incognito : Dracula. Bientôt c’est un équipage maudit sur un bateau infernal  qui vogue vers un destin sanglant.

Le scénario du Dernier voyage du Demeter développe un court chapitre du fameux roman de Bram Stoker « Dracula », qui relate cette sinistre traversée à travers le journal de bord de son capitaine. F.W. Murnau s’en était inspiré en 1922 pour son Nosferatu, devenu un classique du cinéma allemand. Depuis, peu de films se sont attardés sur cet épisode de l’histoire du vampire de Transylvanie.

Morsures sanglantes, yeux vitreux révulsés, corps qui prennent peu… Chaque nuit à bord du Demeter vire au cauchemar. Corey Hawkins, révélé par la série The Walking Dead et vu notamment dans D’où l’on vient, affronte l’impitoyable monstre pour l’empêcher de décimer la totalité de l’équipage. A la barre du Demeter : André Øvredal, le réalisateur de Scary Stories, un expert en cinéma pour faire frissonner.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver NOSFERATU FANTÔME DE LA NUIT (Une adaptation du roman de Bram Stoker avec Klaus Kinski et Isabelle Adjani en têtes d'affiche) ou encore DRACULA (Cette réalisation de 1979 signée par John Badham adapte notamment le chapitre du Demeter dans le roman de Stoker).

Le scénario du Dernier voyage du Demeter a été écrit en 2002 et il a fallu attendre vingt ans pour que soit donné le premier tour de manivelle. Entretemps, le projet est passé entre les mains de plusieurs metteurs scène de Robert Schwentke (Flight Plan) à Stefan Ruzowitzky, le réalisateur de Cold Blood, en passant par Marcus Nispel, à qui on doit le remake de Massacre à la tronçonneuse. C’est Guillermo del Toro qui a finalement suggéré le nom d’André Øvredal, un spécialiste de l’horreur qui déclare adorer ce genre parce qu’ « il n’oppose aucune limite. C’est du pur cinéma. »

Le metteur en scène était particulièrement excité à l’idée de tourner sur bateau. Une première pour lui. Le scénario du Dernier voyage du Demeter fonctionne selon le modèle d’Alien et fait du navire le théâtre quasi unique de ce huis clos.  Øvredal souligne qu’il souhaitait que « la claustrophobie se manifeste autant dans les cabines, la cale, etc., que sur le pont. Parce que sur le pont, cette étendue infinie, ça devient du néant, comme pour une navette spatiale. » Il était aussi important que les différents espaces soient bien distincts de sorte que les personnages soient confrontés isolément au vampire. Un décor de 65 mètres sur 11 a donc été construit dans un vaste bassin à Malte. Les intérieurs ont été fabriqués dans les studios Babelsberg en Allemagne et plusieurs d’entre eux étaient montés sur un support articulé imitant le roulis et le tangage. Ce qui a d’ailleurs donné le mal de mer à quelques interprètes…

André Øvredal a pris grand plaisir a donner à son Dracula un look inédit, même si la référence à Nosferatu reste bien marquée. Il s’est largement inspiré de physionomie de la chauve-souris. Javier Botet, un comédien espagnol, incarne la créature maléfique et devait subir quatre heures de maquillage avant de tourner. L’acteur a déjà prêté sa haute silhouette de près de deux mètres à bon nombre de monstres, créatures surnaturelles et fantômes en tous genres dans [REC] ou encore Crimson Peak. Depuis des années les journalistes lui demandent inlassablement : « quelle figure horrifique classique n’avez-vous pas encore interprétée ? » Désormais il ne peut plus répondre « Dracula ! » 

L’un des chapitres les plus forts et les plus funestes à la fois du roman “Dracula” de Bram Stocker, à savoir “The Captain’s Log” va nous être narré pour les besoins du long-métrage “The Last Voyage of the Demeter” du norvégien André Øvredal (“Troll Hunter”). ...

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