L'HISTOIRE SANS FIN

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Adapté d’un livre pour enfants signé de l’écrivain allemand Michael Ende (1929-1995), L’Histoire sans fin est un conte fantastique mêlant le quotidien d’un enfant solitaire et sa lecture d’un bouquin au pouvoir étrange. L’adaptation, désavouée par l’auteur, ne couvre que la moitié du roman, elle est signée du réalisateur allemand, Wolfgang Petersen et de son compatriote Herman Weigel, à qui l’on doit le scénario de Moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée réalisé par Uli Edel (Christiane F., Wir Kinder vom banhof Zoo, 1981) adapté d’un autre livre allemand de Kai Hermann, pas du tout pour les jeunes lecteurs.

Le spectateur suit donc l’histoire d’un enfant qui suit l’histoire d’un enfant. La mise en abyme, moins présente que dans le roman, est quand même la force et l’intérêt du film qui exalte les pouvoirs magiques de la lecture. La littérature et le cinéma ont souvent fait appel à cette figure de style, comme dans La Rose Pourpre du Caire de Woody Allen (The Purple Rose of Cairo, 1985) où la spectatrice jouée par Mia Farrow entre à la suite de son acteur favori dans le film qu’elle est en train de regarder.  Nous sommes ici dans un univers d’Heroïc Fantasy, comme dans Le Seigneur des anneaux, Le Monde de Narnia ou Stardust, à la poursuite de l’étoile, qui sont tous des adaptations littéraires.

Le jeune lecteur du livre, Bastien, est interprété par Barret Oliver, né en 1973, et qui a connu un joli début de carrière comme enfant acteur. On l’a vu dans Cocoon de Ron Howard et D.A.R.Y.L de Simon Wincer (1985) ainsi que dans le court métrage de Tim Burton, Frankenweenie. Il a abandonné le cinéma à la fin des années 1980 pour se tourner vers la photographie. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE MONDE DE NARNIA ou encore L'HISTOIRE SANS FIN II .

Plus gros film jamais produit en Allemagne à l’époque, L’Histoire sans fin a été tourné en Anglais et est une co-production germano-américaine. Les décors ont servi ensuite pour un parc d’attraction à Munich où il était possible de monter sur le dos du dragon-chien Falcor. L’Histoire sans fin a été suivi de L’Histoire sans fin II de George Miller (1991) –pas celui de Mad Max, celui de La Rivière d’argent (The Man from snowy River, 1982)– et par L’Histoire sans fin III, Retour à Fantasia de Peter Mac Donald (1995), le réalisateur de Rambo III (1988). Né en Allemagne, le chef opérateur Jost Vacano, qui avait déjà travaillé avec Wolfgang Petersen sur Le bateau (Das Boot, 1981) a aussi signé l’image de blockbusters américains tels que Robocop (1987) ou Total Recall (1990) de Paul Verhoeven…

Les effets spéciaux datent un peu, ici, et certaines des créatures, comme le dragon à tête de chien ou le méchant loup ne sont pas des plus convaincants, mais le «mangeur de pierre» est une belle réussite. Dans l’équipe technique des effets spéciaux, on retrouve le nom de David Fincher, réalisateur de Seven (1995), The Game (1997), Fight Club (1999) et Zodiac (2007). Né en 1962 à Denver, David Fincher a travaillé dès l’âge de dix-huit ans dans le cinéma et rejoint, en 1981, l’équipe de George Lucas au sein de ILM (Industrial Light and Magic). Il a travaillé notamment sur Star Wars VI : Le Retour du Jedi de Richard Marquand (Star Wars : Episode VI – Return of the Jedi, 1983) et Indiana Jones et le temple maudit de Steven Spielberg (Indiana Jones and the Temple of Doom, 1984). Réalisateur et producteur de publicités et de films musicaux, il s’est lancé dans la fiction en 1992 avec Alien 3.

Le vilain garçon Jean-Pierre Mocky, grand distributeur de poil à gratter, signe avec Un drôle de paroissien l’un de ses films les plus connus et pourtant pas l’un de ses moins apaisés. Quand Mocky pointe du doigt, gare à la sentence. Avec la famille des Lachesnaye, c’est ...

On ne vit pas si mal que cela dans la famille Lachenaye, famille très catholique et vivant de rentes dans un appartement cossu d'un chic quartier parisien. Cependant tout a une fin, l'argent s'épuise, les parents n'ont plus l'âge de travailler et leurs enfants ne se sentent ...

Une des comédies les plus enlevées de Mocky, grinçante et irrévérencieuse. Cinéaste inégal qui s'est commis souvent dans des caricatures outrancières, il a toujours pratiqué un humour très particulier en restant en marge du circuit et en étant fidèle à une bande d'acteurs ...