First Kill signe la troisième collaboration entre la superstar Bruce Willis et le réalisateur Steven C. Miller, après Extraction, réalisé en 2015 mais sorti en France en VOD en 2017 et Marauders sorti aux USA en 2016 et jamais sorti chez nous. Les trois films ont été produits par la société américaine Emmett/Furla/Oasis Films spécialisée dans les films d’action à l’ancienne, comme Narc de Joe Carnahan, 16 Blocks de Richard Donner, Evasion avec Stallone et Schwarzenegger ou 2 Guns avec Denzel Washington et Mark Wahlberg…
Tout comme Marauders, précédente collaboration entre Bruce Willis et Steven C. Miller, First Kill a été tourné en Ohio, à Cincinnati et alentours. Et ce, grâce à des crédits d’impôts que l’État du nord-est des Etats-Unis a décidé d’accorder aux équipes qui s’installent dans la région et font appel à des compétences locales. L’équipe a, par ailleurs, davantage travaillé à Granville, une ville de 5700 habitants et notamment au lycée, où elle a utilisé la scène du club de théâtre. L’équipe déco désirait léguer son matériel et une partie des décors qu’elle avait construits au club mais le principal du lycée a refusé, faute de place pour tout stocker. Alors la production a fait un chèque de 1500 dollars en cadeau, en contrepartie.
Stephen C. Miller est un autodidacte, dont le premier long-métrage, Automaton Transfusion, a été totalement autoproduit pour 30000 dollars et tourné en 9 jours. On lui a offert sa première caméra quand il avait 10 ans, après qu’il a manifesté l’envie de devenir réalisateur : "Mon père était un grand cinéphile, et on a regardé L’Exorciste ensemble ; je regardais davantage la réaction de mon père devant le film, que le film lui-même. Elle était si puissante que j’ai réalisé que c’était ça que je voulais faire dans la vie : faire réagir les gens comme ça." Plus tard, il suit des cours de production télévisuelle, apprend à cadrer sur un plateau télé mais se rend vite compte que c’est le cinéma qui l’intéresse. "Je n’ai jamais eu l’impression que je pourrais apprendre à réaliser, dit-il, j’avais l’impression d’avoir un instinct".