FATALE en VOD
- De
- 1992
- 107 mn
- Érotique
- France | Grande-Bretagne
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
C’est l’histoire d’une passion trouble. Une passion immorale, qui dérange. Et surtout une passion fatale, mais dans tous les sens du terme. Sorti en 1992, le long-métrage qui réunit Jeremy Irons et une toute jeune Juliette Binoche, est l’avant dernier film du réalisateur, disparu en 1995, gravement malade déjà, durant les prises de vue. L’histoire se déroule à Londres et nous donne à partager la rencontre fulgurante lors d’une réception sous les ors de l’Ambassade de France à Londres, entre un notable britannique, membre du gouvernement et d’une jeune française sur le point d’épouser le fils de cet homme.
Le héros type des films de Louis Malle donne invariablement du sens à sa vie en transgressant les règles, les lois, les usages. Ainsi, le couple très illégitime que forment Irons et Binoche ne dérogera pas à cette règle comme vous allez voir. Le désordre qu’ils imposent avec leur fatale liaison fera même trembler la haute société anglaise sur ses bases. Le film n’est pas sans rappeler Les amants, que le même Louis Malle avait réalisé en 1958, source de scandale, déjà, lui aussi, mais qui nous ferait sourire aujourd’hui.
Les scènes d’amour faisaient couler beaucoup d’encre, dans la presse anglo-saxonne et surtout américaine pour le plus grand désarroi du réalisateur, qui, outré, et la mort dans l’âme, était contraint par son distributeur de couper une scène, afin que Fatale ne soit pas interdit aux moins de 17 ans. Louis Malle faisait d’ailleurs une sortie remarquée en stigmatisant la “myopie esthétique” de la censure américaine capable de laisser passer des scènes de violence gratuite dans n’importe quelle production américaine mainstream, mais jouant les vierges effarouchées devant la première scène de nudité. A vous maintenant d’apprécier…
Dans le même genre vous pouvez trouver LIAISON FATALE (1987) (Adrian Lyne y raconte lui aussi les extrémités auxquelles peut pousser une relation extraconjugale.) ou encore UN POISSON NOMMÉ WANDA (1988) (Sous l'angle de la comédie, le film de Charles Crichton met en scène lui aussi un notable britannique mis dans l'embarras par une liaison à risques.).